Le Conseil de la coopération de l’Ontario (CCO) a organisé une réunion avec les partenaires francophones du sud-ouest de la province afin de leur parler de l’incubateur et de l’espace de co-travail francophone à Toronto que le CCO souhaite lancer en début d’année.

« On souhaite le lancer le plus tôt possible. Au début de 2019, on veut avoir le plan d’affaires », indique Julien Geremie, directeur adjoint du CCO. Il faut dire que l’organisme a déjà des incubateurs à Ottawa, Sudbury et Timmins. Une création à Toronto était donc la suite logique des choses.

« Au bureau de Toronto, on appuie une soixantaine d’entreprises par an. Il y aussi d’autres organismes francophones, dont la Société économique, Passerelle IDE et Oasis, qui aident les entrepreneurs. Ces derniers ont besoin d’être appuyés, formés, et d’avoir un espace pour se rencontrer », souligne Clément Panzavolta, agent de développement au CCO.

Un espace inclusif sera créé. Au départ, celui-ci pourrait être intégré aux nouveaux locaux du CCO qui déménage l’année prochaine, selon M. Geremie. On y offrira des services de formation, du mentorat, des services d’expertise-conseil, de la location de bureaux.

« Un service sur mesure pour les entrepreneurs », ajoute M. Panzavolta.

Autres services qui pourraient être proposés d’après le directeur adjoint du CCO : « Organiser des missions économiques, lorsque les entrepreneurs français ou autres viennent en Ontario pour explorer les entreprises anglophones ». « Tous ces services connexes à l’incubateur vont aider à la rentabilité du projet », ajoute son collègue.

C’est plus qu’un incubateur francophone et Julien Geremie explique : « C’est un incubateur qui est connecté aux réseaux de la francophonie ontarienne ».

Il est ainsi nécessaire de bien connaître le réseau provincial.

« On va travailler sur la schématisation du réseau de la francophonie, indique Julien Geremie. On ne va pas en faire la promotion comme l’incubateur francophone, mais comme l’incubateur ouvert sur les francophonies mondiales. On vient là pour avoir une stratégie économique qui vise des communautés francophones. »

Et c’est grâce à cette stratégie que le projet du CCO veut tirer son épingle du jeu, malgré la soixantaine d’incubateurs à Toronto.

 

PHOTO: Le Conseil de la coopération de l’Ontario a organisé une réunion avec les partenaires francophones du Sud-Ouest.