Il est toujours agréable de faire le touriste dans sa propre ville et, quand la visite est faite en français, il faut sauter sur l’occasion. C’est ce que propose depuis de plusieurs années, la Société d’histoire de Toronto (SHT) avec ses « historitours ».
La première visite de l’année a eu lieu le dimanche 7 mai. Un petit groupe de gens a eu la chance d’en apprendre davantage sur les sculptures historiques du centre-ville.
La visite a été menée par Corinne Samama et Chantal Smieliauskas. Les deux femmes qui sont également guides au Musée royal de l’Ontario, ont créé le parcours ludique de deux heures environ.
La visite avait pour thème le 150e anniversaire de la Confédération par le biais de sculptures publiques de différentes époques et représentant différents événements historiques, cultures et personnages tout en évoquant des thèmes chers aux Canadiens : l’amour de la nature, l’amour du sport et le multiculturalisme.
Le parcours débute par la découverte de Campsite Founding (1993), un monument créé pour « le deuxième anniversaire de la ville de Toronto » qui se trouve à quelques pas de la station de métro Union.
Quelques mètres plus loin, le Projet du millénaire 2000 de John Scott et Stewart H. Pollock commémore les accidents de travail. Puis, près du stade Rogers, en levant la tête au ciel, les visiteurs s’extasient devant The Audience de Michael Snow (1989).
Les sculptures sont vraiment partout : dans des endroits improbables tel le passage Teamway où, au sol, des pictogrammes datant 1979 représentent la culture amérindienne du peuple des Anishnabés.
La visite se termine en beauté avec Monument to Multiculturalism, sculpture de Francesco Perilli qui représente un homme au centre de la terre reliant deux méridiens et entouré de colombes.
Une visite intéressante avec deux guides passionnées qui connaissent parfaitement leur sujet. Amoureux d’histoire et de Toronto, le prochain historitour sera le dimanche 4 juin et aura pour thème « 150 ans au bord du lac Ontario ».
Photos : The Hand de Sorel Etrog.
Les guides Corinne Samama (à gauche) et Chantal Smieliauskas.
Monument to Multiculturalism de Francesco Perilli.