Les Larmes d’Ormuz, un livre pour les femmes de Gaï de Ropraz

Revenant tout juste du Salon du livre de Montréal, après le lancement de son bouquin Les Larmes d’Ormuz, le très passionné Gaï de Ropraz était à Toronto la semaine dernière pour présenter son second roman publié chez Les Éditions JCL.

C’est donc au restaurant Le Petit Gourmet, le lundi 28 novembre, entouré de nombreux compagnons de route, que l’ancien président du Salon du livre de Toronto dévoilait son nouvel ouvrage.

Dans un discours improvisé, l’auteur a d’ailleurs levé son verre à ses nombreux amis présents dans la salle qui auront inspiré l’un de ses premiers écrits en hommage aux francophones de la ville. Des amis qui le lui rendent bien et qui applaudissaient Gaï l’épistolier, comme le surnommait l’un d’entre eux, et le nouvel ouvrage de leur acolyte.

Les Larmes d’Ormuz entraîne le lecteur dans un tourbillon de mensonges politiques, le transportant dans le milieu très obscur des services secrets de différents pays.

« Je devais aller en Russie et je rencontre par hasard un homme, fugitif de l’ancienne Union soviétique. »

L’histoire est née d’une rencontre avec un transfuge soviétique, venu se réfugier en Russie.

« Je devais aller en Russie et je rencontre par hasard un homme, fugitif de l’ancienne Union soviétique. On est devenus amis et il m’a parlé de son passé, de son histoire au KGB, et il m’a raconté l’histoire de cette femme », raconte Gaï de Ropraz.

C’est bien à une femme que se fait écho l’auteur. Cette femme, c’est une ancienne espionne du KGB qui s’échappera du monde infernal des services secrets soviétiques pour tenter d’échapper à une situation intenable. Une échappée qui durera plus de dix ans alors que notre espionne se voit entraîner malgré elle sur un échiquier politique impliquant les plus grandes puissances étrangères.

« C’est un bouquin de femmes. »

« Évidemment, c’est romancé, mais c’est basé sur une histoire vraie », rapporte l’écrivain, en ajoutant que « c’est un bouquin de femmes; les hommes écrivent à 85 % sur les hommes alors que les femmes représentent 65 % des lecteurs ».

Le livre ramène le lecteur une dizaine d’années en arrière à l’époque de la Guerre froide, dans une Russie froide et secrète où les hommes disparaissent dans la nuit.