Le jeudi 22 septembre, le Club canadien de Toronto conviait ses membres à l’ouverture officielle de sa 30e saison et son premier déjeuner d’affaires pour entendre l’allocution de Marie-France Lalonde, ministre déléguée aux Affaires francophones. Sous le thème « De nouveaux horizons pour la francophonie ontarienne », ce discours coïncidait avec les nombreux levers du drapeau franco-ontarien prévus dans les écoles et municipalités de la province dans le cadre des activités du Jour des Franco-Ontariens du 25 septembre.
D’ailleurs, les vice-présidentes de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Julie Lutete et Andrée Newell, ont procédé au lever du drapeau franco-ontarien avec la ministre avant son discours. Mme Lalonde a ensuite partagé sa vision de l’Ontario français.
« Cette année, nous fêtons les 30 ans de la Loi sur les services en français. C’est un moment fort car il nous permet de revenir en arrière pour regarder ce qui a été accompli soit la création de cette loi, la modification apportée en 2007 afin de créer le Commissariat aux services en français, les 26 régions et près de 250 organismes désignés. Ma vision en tant que ministre des Affaires francophones est tournée vers l’avenir, un avenir qui laisse la place aux jeunes, qui solidifie les acquis du passé tout en renforçant le travail déjà accompli. C’est aussi une vision d’une francophonie qui accueille le monde entier chez nous et qui s’épanouit en renforçant ses liens avec le pays et le monde. »
Mme Lalonde a parlé de la demande d’adhésion de l’Ontario à l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’obtention d’un statut de membre observateur. « L’Ontario espère obtenir une réponse favorable lors du prochain sommet international de la Francophonie à Madagascar en novembre prochain », indique la ministre.
Puis, elle est revenue sur le fait que l’avenir de la francophonie repose sur les jeunes. « Je veux qu’ils puissent s’épanouir et vivre en français. Durant mon mandat, j’irai voir les jeunes parce que je veux qu’ils nous aident à préparer l’avenir. Nous savons que l’éducation en français les préoccupe beaucoup. De concert avec ma collègue Deb Matthews, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, nous allons mettre en place un Conseil de planification pour développer l’espace postsecondaire en français dans le centre-sud-ouest de la province », annonce Marie-France Lalonde.
Et c’est Dyane Adam, ancienne commissaire aux langues officielles du Canada, qui a été choisie pour assumer la présidence du Conseil responsable de se pencher sur l’éventuelle création d’une université de langue française dans cette région de l’Ontario. « Nous avons demandé au Conseil d’examiner les options relatives à la création de cette université, et de présenter un rapport au gouvernement au printemps 2017 », a conclu Mme Lalonde.