Témoignant devant le Comité permanent des finances et des affaires économiques de l’Ontario à Timmins, le président de l’AFO, Fabien Hébert, a proposé des investissements dans quatre grandes priorités franco-ontariennes, soit en santé, en éducation postsecondaire, dans la modernisation linguistique provinciale et dans la lutte à la pénurie de main-d’oeuvre francophone et bilingue.

Selon le président de l’AFO, la communauté franco-ontarienne a fait de la santé une grande priorité. Il souhaite voir le gouvernement investir dans une solidification de la structure des soins de santé en français afin que la province améliore la hausse de l’accès à des soins de santé et de soins de longue durée en français.

« Depuis la création du système de santé ontarien, en 1965, la lentille francophone n’a jamais été au bon endroit dans le milieu de la santé. Les ministères de la Santé et des Soins de longue durée ont démontré une ouverture à solidifier notre structure. Le prochain budget est une occasion de passer à l’action sur cet important sujet », a mentionné M. Hébert.

Il recommande également au gouvernement qu’il donne le feu vert au projet de transformation de l’Université de Sudbury. Selon lui, la communauté franco-ontarienne et l’institution franco-ontarienne ont fait leur travail; le temps est maintenant à l’action du côté du ministère des Collèges et Universités.

« Notre communauté a été fortement ébranlée par l’abolition de près de la moitié des programmes de langue française à la Laurentian University. La communauté franco-ontarienne a fait son travail en proposant une solution visant à moderniser et à pérenniser la programmation universitaire de langue française. L’Université de Sudbury a fait son travail auprès de la Commission d’évaluation de la qualité du postsecondaire et du ministère des Collèges et Universités. Le prochain budget est le moment parfait pour le gouvernement de concrétiser ce travail », a renchéri M. Hébert.

Dans son mémoire, l’AFO propose également au gouvernement d’investir dans la promotion de sa modernisation linguistique ainsi que dans le continuum d’éducation de langue française et en immigration francophone afin de combler la pénurie de main-d’œuvre francophone et bilingue.

Photo : Fabien Hébert

Source : Assemblée de la francophonie de l’Ontario