Les résidents de l’Ontario devront être entièrement vaccinés contre la COVID-19 d’ici le 22 septembre pour entrer dans certains lieux publics considérés comme à haut risque, notamment les restaurants, les théâtres, les centres de conditionnement physique et d’autres lieux.
La province a partagé, le mercredi 1er septembre, les détails de sa politique de certificat de vaccination, qui ne s’appliquera pas aux services essentiels comme les établissements de santé et les épiceries.
En vertu des nouvelles règles, les individus seront considérés comme complètement vaccinés si 14 jours se sont écoulés depuis qu’ils ont reçu la deuxième dose d’un vaccin contre la COVID-19.
Il y aura des exceptions pour les personnes bénéficiant d’exemptions médicales limitées et les enfants de moins de 12 ans qui ne peuvent pas être vaccinés.
Dans un premier temps, les clients devront présenter un reçu de vaccination papier ou numérique ainsi qu’une autre pièce d’identité pour accéder aux espaces couverts par les nouvelles règles.
La province espère lancer le 22 octobre un code QR et une application de vérification pour les entreprises afin de simplifier le processus.
Politique commune des hôpitaux
Par ailleurs, les dirigeants de 14 hôpitaux de la région centrale de l’Ontario ont mis au point une politique commune de vaccination contre la COVID-19, qui entraînera un congé sans solde ou un licenciement pour le personnel non vacciné.
Les PDG et chefs d’équipe ont envoyé une lettre au personnel décrivant la politique commune des hôpitaux, qui comprend la vaccination obligatoire pour les nouveaux employés.
À compter du 7 septembre, tous les employés, le personnel accrédité, les entrepreneurs, les étudiants et les bénévoles devront fournir une preuve de vaccination complète ou subir des tests réguliers et une séance de formation.
Cette mesure est conforme à une directive de la province datant du mois dernier, qui oblige les employeurs des secteurs de la santé et de l’éducation à exiger que le personnel divulgue son statut vaccinal avant cette date ou se soumette au processus de tests et de formation.
Les PDG disent que si le personnel n’est toujours pas vacciné sans exemption médicale après les délais imposés par chaque hôpital, cela entraînera « un congé sans solde et/ou un licenciement pour motif valable ».
« Les cas de COVID-19 recommencent à augmenter dans nos communautés et dans toute la province, les impacts les plus graves affectant ceux qui ne sont pas vaccinés », indique la lettre.
« En tant que système de santé, nous devons faire tout notre possible pour protéger nos patients, nos familles, nos communautés et ceux qui leur prodiguent des soins. »
SOURCE – La Presse canadienne
PHOTO – Doug Ford en conférence de presse