Le bilan de la Société d’histoire de Toronto (SHT) était plutôt positif lors de son assemblée générale annuelle (AGA) le mardi 27 octobre. En effet, bien que le nombre de nouveaux membres ait été légèrement plus bas que l’année précédente, la SHT a tout de même réussi à mener à terme plusieurs activités, notamment un projet spécial en vue de célébrer le 400e de la francophonie ontarienne, soit l’Expédition Brûlé-Wendat 1615-2015, qui a été un franc succès.
Outre cela, les évènements organisés par la SHT comprennent des visites guidées, par exemple de La Distillerie, du Musée Aga Khan, des forts français de la rivière Humber, du quartier de la rue Church; des conférences telles celles d’Isabelle Cochelin sur la Magna Carta, de Christian Bode et Glenn Turner sur les commémorations des 300e et du 400e anniversaires de présence française en Ontario; et finalement des collaborations avec des associations patrimoniales ou autres tels des groupes scolaires. « En 8 ans, la Société d’histoire de Toronto s’est développée et a imposé une marque de commerce très connue », rappelle fièrement Christian Bode, président de l’organisme.
Sur une note plus sombre, le décès récent d’un des membres fondateurs de la SHT, Bernard Pilotte, a été souligné avec émotion.Quant au conseil d’administration (CA), M. Bode a été réélu au poste de président tandis que Lisette Mallet remplira les fonctions de vice-présidente.
La SHT est déjà tournée vers l’avenir et pense à la façon dont elle soulignera, en 2017, l’anniversaire de la Confédération canadienne. « Je souhaite que l’aventure de la Société d’histoire de Toronto se poursuive encore longtemps », exprime M. Bode, afin de clôturer l’AGA.
La rencontre s’est poursuivie avec une présentation de l’Église méthodiste Trinity St-Paul de la part de Nicole Baboulène et de Jenny Jasper, administratrices de l’église. Trinity St-Paul, dont la construction s’acheva en 1889, est un très bel emblème néo-romantique de la Ville reine. Elle est cependant surtout connue pour son sanctuaire à l’acoustique superbe qui est la résidence de Tafelmusik, un orchestre baroque reconnu mondialement et dont le siège social se situe dans l’église même. La transition d’une salle de culte à une salle de spectacle a tout de même été difficile pour les membres, car « [elle] a perdu un peu de son intimité », accorde Mme Jasper. L’église est aussi une pionnière dans la lutte contre les énergies fossiles.
La SHT propose une conférence, le 11 novembre prochain à l’Alliance française de Toronto dont le thème est La chanson traditionnelle française au cœur de l’Amérique. L’invité sera Marcel Bénéteau, ethnologue et professeur à l’Université de Sudbury.
Photo: Les membres du CA. De gauche à droite : Danièle Caloz, Chantal Smieliauksas, Rolande Smith, Christian Bode, Louise Pellerin, Claude Tessier, Larry French, Lisette Mallet et Diane Bérubé