Quelques employés, bénévoles et apprenants ont pris part le 28 novembre dernier à l’assemblée générale annuelle du Collège du Savoir, le centre d’éducation alternative pour adultes, dans les bureaux de l’organisme à Brampton. Au programme : présentation du rapport annuel d’activités, du rapport financier et élection au sein du conseil d’administration (CA).

Dans son rapport, la présidente Lucette Shibanda a parlé d’une année remplie de grands défis. « Les membres de notre CA se sont assurés d’un déploiement équitable des ressources dans le Collège du Savoir, explique-t-elle. Cette démarche a permis d’assurer un meilleur encadrement éducatif pour la réussite de nos apprenants et d’offrir des services sur mesure, à la hauteur des aspirations ontariennes en matière d’éducation pour adultes. »

Au cours de la dernière année, l’organisme a adopté un plan d’engagement vers la réussite pour 2019-2023 qui a reçu l’approbation du ministère. Selon le directeur général du Collège du Savoir, Saint-Éloi Tshilumba, en plus de reconnaître et protéger les droits des apprenants, l’organisme doit faire face à un élément important additionnel. « Nous devons faire grandir des personnes qui doivent affronter des obstacles ou des défis plus grands en raison de la barrière de la langue, des différences culturelles ou des capacités plus limitées », dit-il. La clientèle est majoritairement composée d’immigrants.

Au cours de la rencontre, M. Tshilumba a remis aux membres du CA des certificats de remerciement de la part du maire de Brampton, Patrick Brown. L’assemblée a également approuvé la nomination de Ximena Hernandez au sein du conseil d’administration.

En 2018-2019, le Collège du Savoir a accueilli 83 apprenants. Mais peu se rendent jusqu’au bout du programme pour atteindre leur objectif. Un par mois d’après le rapport d’activités. Pourquoi ? « Notre souci majeur est que certains apprenants viennent d’une façon sporadique, et cela retarde leur apprentissage et l’atteinte de leurs objectifs, explique le directeur général. Nous avons donc décidé d’agir tôt par un dépistage précoce et des mesures préventives d’offrir de la formation en ligne avec le programme F@d de la COFA. Cela permettra aux apprenants qui sont dans l’empêchement de venir poursuivre leur formation de le faire en ligne. »

Autre point important du rapport, l’équipe d’administrateurs a acquis une bonne compréhension des enjeux relatifs aux apprenants en situation précaire. Le travail en collaboration avec d’autres fournisseurs de services, que ce soit en santé mentale, Services Ontario au travail ou autres permet de favoriser le choix de moyens et de stratégies d’intervention efficaces qui répondent plus en profondeur aux besoins de chacun.

Finalement, il a été question du bail de l’organisme qui prend fin en mars prochain. M. Tshilumba a indiqué que le Collège commence à manquer d’espace et aimerait louer un local plus grand qui est disponible sur le même étage où leurs locaux actuels sont situés. Des pourparlers avec le propriétaire de l’immeuble sont en cours à cet effet.

PHOTO: L’AGA a eu lieu dans les bureaux de l’organisme.