La Société d’histoire de Toronto (SHT) a tenu, le lundi 14 mai, son assemblée générale annuelle. Créé en 1984, l’organisme comptait 63 membres en 2017.

Réputé pour ses visites guidées (les « historitours » en français), l’organisme a réalisé 10 historitours qui ont accueilli chacun entre 30 et 60 personnes. Citons notamment ceux sur les sculptures publiques, le quartier de Cabbagetown et le 150anniversaire du Canada.

Sept conférences ont aussi été organisées et plusieurs ont fait salle comble telles celles intitulées Étienne Brûlé vu de France et Le troisième achat de Toronto.

L’événement le plus marquant de la dernière année pour la SHT fut la venue de 26 élèves de Champigny-sur-Marne qui ont présenté leur opéra rock Étienne Brûlé revient de France. Cette initiative, qui avait commencé en 2016, a été rendue possible grâce aux dons du public. Les bailleurs de fonds habituels n’ont pas pu financer ce projet.

« Nous sommes éternellement reconnaissants de votre contribution qui nous a aidés à faire de cette aventure un succès à différents niveaux », a indiqué Lisette Mallet, présidente de l’organisme.

De plus, la SHT a fait une révision de ses statuts et règlements qui ont été adoptés à la dernière assemblée générale annuelle le 30 octobre dernier.

Pour sa part, le conseil d’administration (CA) a très peu changé. Lisette Mallet entame sa deuxième année à la présidence et Colette Bevilacqua, une nouvelle recrue, s’est jointe au CA.

Les projets? La SHT aimerait avoir une salle pour faire ses réunions et conserver ses archives. « Présentement nos dossiers sont éparpillés chez les membres du CA », a indiqué la présidente. Il est donc important de tout regrouper, selon elle.

Une autre belle initiative pour l’année en cours est à noter. Un des membres propose de faire une exposition d’art visuel sur l’organisme. Une idée qui a été beaucoup appréciée par les membres présents à cette AGA.

Les visites guidées et conférences sont aussi au programme. L’organisme prévoit faire 12 historitours et des événements spéciaux tels que « la bûche de Noël ».

La Société d’histoire de Toronto a vécu une année riche et 2018 s’annonce aussi bonne.