Le journal Le Métropolitain retourne à la Only One Gallery pour y découvrir les œuvres de l’artiste plasticienne Manuèle Bernardi. Par le biais de l’exposition OOG à travers, l’artiste française sculpte un voyage, par le biais de différents médias. Un voyage vers le cosmos.

« Je travaille depuis toujours la verticalité, note Manuèle Bernardi. L’idée que le passage entre la vie et la mort n’existe pas, mais que chaque instant est une renaissance. Pour moi, nous sommes en permanence dans un monde et dans un autre monde. »

Au centre de cubes de plexiglas trônent les sculptures de l’artiste. Des sculptures faites d’assemblages sculpturaux représentatifs de microcosmos qu’elle a chinés au fil du temps. 

« Que ce soit en ville ou à la campagne, je chine des graines, des plastiques et des choses qui me parlent et je les mets en suspension », dit-elle.

De par son travail sur la matière organique, Manuèle Bernardi repense et réfléchit la transformation des choses, l’idée que, tout et tous, nous nous transformons chaque jour. L’artiste prend une graine pour la transformer en cocon, elle prend une branche pour en faire un arbre. La transformation pour marquer le passage en fait. 

« Je m’inspire beaucoup de l’univers et des formes que l’on retrouve régulièrement telles que la spirale, le cercle ou le carré qui sont des formes que l’on retrouve soit dans les astres, soit dans la science », observe l’artiste.

Le papillon est un point fort de son travail, un papillon qu’elle met en scène dans une envolée de nuées de papillons. La spontanéité et le mouvement, des récurrences dans le travail de l’artiste pour qui la vie est un mouvement : « Mes idées arrivent par images, ce ne sont jamais des images fixes ».

Par le biais de sculptures de cire, de papier, mais également d’objets de récupération tels que les sacs plastiques ou les papiers de bonbons, Manuèle Bernardi revient sur l’unité dans sa multiplicité : « Ce qui m’intéresse, c’est de ne faire plus qu’un ».

Une exposition poétique pour une artiste qui aime la poésie : « J’ai besoin d’univers poétique. Je me raconte des histoires dans mes sculptures ».

Photo: Manuèle Bernardi