Pour célébrer la Saint-Jean, le Club canadien de Toronto a organisé avec la Fondation franco-ontarienne (FFO), en partenariat avec le Collège universitaire Glendon, un cocktail dînatoire au Collège Glendon suivi d’un « bien-cuit » de Me François Boileau, ancien commissaire aux services en français de l’Ontario.
La soirée, dénuée de toute référence politique, avait pour but de passer du bon temps avec celui qui a géré pendant 11 ans les dossiers du Commissariat, d’entendre des amis, collègues de travail de Me Boileau et membres de sa famille qui ont partagé des anecdotes cocasses.
« Nous connaissons le parcours professionnel de François Boileau, affirme le directeur général de la FFO, Marc Chénier. Mais au-delà des luttes qu’il a menées alors qu’il était commissaire aux services en français de l’Ontario, certaines personnes pourraient ne pas connaître son sens de l’humour et la fidélité dont il fait preuve en amitié. Le vieux dicton dit : « Qui aime bien châtie bien ». C’est l’occasion pour ses amis de mettre son sens de l’humour à l’épreuve! »
Le bien-cuit était animé par Glenn O’Farrell, président et chef de la direction du Groupe Média TFO. Après les discours d’ouverture des représentants de la FFO, du président du Club canadien Dominic Mailloux, de l’hôte de la soirée Ian Roberge, vice-principal académique du Collège Glendon, de Florence Ngenzebuhoro, directrice générale du Centre francophone et de Carol Jolin, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, c’est Guy Matte, directeur général de la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures, qui a ouvert les hostilités.
« C’est François Boileau qui a dit : « les Pokemons désignés ont plus de services en français sur Netflix que les francophones de l’Ontario ». Oui, François Boileau est reconnu par certains, dont lui-même surtout, comme ayant un grand sens de l’humour. Sans doute a-t-il appris chez Toastmaster que toute intervention ou tout discours doit commencer par une farce. Mais c’est pas tout le monde qui le trouvait drôle. Je me rappelle en particulier d’une ministre qui était tellement tannée de ses blagues qu’elle a décidé de se débarrasser de lui en lui donnant son indépendance, ce qui le faisait passer de 1 patron à 124, tous les députés de Queen’s Park. Et lui, il a pensé que c’était un cadeau. »
Et des anecdotes comme celle-là ont déboulé toute la soirée. Parmi les cuiseurs, les trois colombes ou directrices générales du secteur des services de santé en français, Diane Quintas du Réseau du mieux-être du Nord de l’Ontario, Jacinthe Desaulniers du Réseau de l’Est de la province et Estelle Duchon de l’Entité 4.
Puis le frère de M. Boileau, Luc, et sa sœur Jacqueline ont poursuivi avec des histoires de famille bien juteuses qui ont fortement amusé l’auditoire et fait rougir le principal intéressé. Même le groupe humoristique Improtéine s’en est mêlé en envoyant une capsule vidéo pour confirmer que « les rapports de François Boileau sont d’excellents somnifères et font économiser des millions de dollars à la province. Il a passé l’entièreté de son mandat à expliquer aux Franco-Ontariens ce qu’il faisait et c’est maintenant qu’il est parti que l’on commence à comprendre ».
Puis un ancien compagnon de la Faculté de droit, François Dumais, en a rajouté. La ministre Caroline Mulroney a envoyé un message pour l’occasion, expliquant qu’elle n’était pas là parce que trop occupée à éteindre les feux de la communauté franco-ontarienne. Elle a rendu hommage à M. Boileau et a indiqué avoir toujours apprécié son honnêteté dans leurs rapports. M. Boileau a clôturé cet événement en remerciant tous ceux qui sont venus lui rendre cet hommage avec humour et en toute amitié, et les a remerciés pour leur soutien au fil des ans.
PHOTO: Estelle Duchon (au centre) et Diane Quintas rendent hommage avec humour à François Boileau