Les directions des organismes francophones du Centre-Sud-Ouest (CSO) membres du réseau des ACFO et de la table de concertation du CSO, coordonnée par l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), se sont réunies les 4 et 5 décembre pour identifier les enjeux prioritaires ainsi que des stratégies à adopter pour soutenir les organismes et ainsi assurer l’épanouissement de la communauté francophone. Évidemment, elles ont revisité la mobilisation des Franco-Ontariens du 1er décembre dernier, discuté de leurs expériences et participé à un atelier pour développer leurs compétences.

L’ACFO Windsor-Essex-Chatham-Kent était représentée par sa directrice générale, Gisèle Dionne. À l’instar de ses collègues des ACFO de la province, Mme Dionne a participé à ces deux journées de rencontres au cours desquelles il a été question d’enjeux provinciaux et d’autres concernant particulièrement les ACFO du CSO.

« Généralement, ce qui se passe, toutes les ACFO se rencontrent puis, par la suite, ce sont les représentants des Tables de concertation régionales qui le font. Nous faisons partie de la Table de concertation du CSO ». Depuis environ un an et demi, le travail concerté permet de déterminer les champs d’action qui sont communs à l’ensemble des ACFO : accueil, mobilisation, concertation, développement économique et, finalement représentation.

« Cette fois-ci, l’accent a été mis sur la mobilisation, confirme Mme Dionne. Tout le monde était d’accord sur ce point. Au niveau de la Table régionale, cette année, nous avons décidé que ce serait les communications qui seront privilégiées ». Selon elle, ces rencontres permettent un meilleur réseautage puisque les intervenants se connaissent et utilisent les moyens pour se connecter. Au total, une trentaine d’organisations qui oeuvrent dans le milieu francophone ont participé à cette journée intensive de travail. Les participants ont identifié des enjeux locaux sur lesquels ils veulent se pencher puis ont participé à une session de réseautage éclair pour découvrir de nouvelles occasions de collaboration.

D’autres participants voient, lors de ces rencontres régionales, une grande source de motivation, une opportunité de sortir de l’isolement en milieu minoritaire. « Il y a eu beaucoup de discussions par rapport aux événements du 1er décembre et comment ces rassemblements organisés rapidement démontrent l’unité de notre réseau, explique Nadia Martins, directrice générale de l’Association des francophones de la région de York. Nous avons accompli quelque chose d’incroyable ce jour-là et c’est en grande partie grâce à la Table de concertation. Nous avons également convenu de l’importance d’avoir un message commun. Et pour moi, une des choses que cette Table de concertation réussit à faire, c’est de nous sortir de notre isolement local et de nous permettre de travailler avec des intervenants qualifiés et expérimentés, ce qui nous permet de créer un réseau plus fort et du même coup, renforcer notre communauté. C’est ma source de motivation à participer à ces rencontres. »

Pour Lauraine Côté, directrice générale du Cercle de l’amitié, le 1er décembre a rallumé une lueur d’espoir face à la relève en Ontario français. « Les gens ont partagé leurs expériences et ce qu’il faudrait en retenir. Pour moi, c’était la façon dont les jeunes se sont impliqués dans la résistance, en grand nombre et avec beaucoup d’énergie et de passion », dit-elle.

Les membres de cette Table de concertation ont ensuite déterminé d’un principe de collaboration et participé à un atelier pour apprendre à mieux connaître le monde des médias et comment mieux communiquer avec ceux-ci et devenir les champions de leurs messages. Les deux jours de consultation se sont terminés avec l’adoption d’un message commun : la Table de concertation du CSO approfondit ses compétences et ses connaissances en communication, en partenariats et en mobilisation. #Afo2018 #ONfr #fierté #amitié #unité #famille #partage #espritdéquipe #confiance #épanouissement

 

PHOTO: Une trentaine d’organismes communautaires ont participé à ces deux journées de travail à Mississauga.