On parle beaucoup des femmes en ce moment, de leur impact dans la culture, avec des panels qui leur sont consacrés en bande dessinée, en scénarisation, en réalisation, etc. Des émissions de radio leur sont également dédiées telle la neuvième émission de Quatrième de couverture qui célébrait, le 13 mai dernier, les femmes dans la littérature. Comme à son habitude, l’émission a mis en exergue trois romans, des histoires de femmes écrites par des femmes.
Pour discuter de ces oeuvres, trois chroniqueurs : Danielle Leblanc, Vittorio Frigerio et Stéphane Cormier. Deux hommes, pour parler de romans consacrés aux femmes, c’est le pari qu’a fait Anne Forrest-Wilson, et ça fonctionne. L’avis masculin met un peu de piment dans la critique des livres.
Cette émission était vraiment passionnante et brillait par sa bonne humeur. Mme Forrest-Willson était particulièrement drôle et son invité sur Skype, Olivier Salon, l’était également. Il a eu le défi d’écrire un texte en 45 minutes. Défi réussi pour le mathématicien et auteur qui a lu en direct sa prose et qui a, par la même occasion, épaté le public.
Pour vous donner le goût d’écouter l’émission, parlons un peu de ces trois romans. Attardons nous sur le roman québécois La femme qui fuit, biographie de Suzanne Meloche, celle qui fut pendant quelques années la femme de Marcel Barbeau, un des peintres automatistes et signataire du manifeste Le Refus global. Un ouvrage écrit par Anaïs Barbeau-Lavalette, sa petite-fille. Un récit poignant et touchant. Il faut dire que l’auteure n’a pas connu sa grand-mère qui a abandonné ses deux enfants quand ils étaient très jeunes.
Le deuxième roman dont il a été question est celui de Véronique-Marie Kaye intitulé Andréanne Mars, ovni littéraire. Pour Vittorio Frigerio, il s’agit « d’un roman bourré d’humour, très bien écrit ».
Le troisième roman au menu était Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie. L’ouvrage traite d’immigration et de la place qu’une immigrante du Nigéria occupe dans la société américaine.
Trois romans passés en revue par des chroniqueurs talentueux qui ont donné aux spectateurs envie de les lire.
Ces trois romans ont une chose en commun : « des femmes qui se choisissent envers et contre tous ». Est-ce cela signifie que ce sont des femmes libérées? Pour le savoir, il ne vous reste plus qu’à écouter l’émission.
Photo : de gauche à droite : Danielle Leblanc, Vittorio Frigerio, Anne Forrest-Wilson et Stéphane Cormier.