Le club écolo de l’école Étienne-Brûlé, les « écoresponsables », a organisé une journée de conférences avec le musée de l’environnement de la Biosphère de Montréal. Une journée de concerts, de présentations et de conférences.
Quand Séphora Ngina voit des papiers dans la rue, elle les ramasse et les jette à la poubelle. Au grand dam de ses copines qui ne comprennent pas ce comportement étonnant. Séphora, en 10e année à l’école Étienne-Brûlé, est une écoresponsable. Et pour elle, c’est une fierté. Et une fierté qui ne s’arrête pas une fois la porte de l’école Étienne-Brûlé refermée derrière elle. « Être écoresponsable, c’est lutter contre le gaspillage et pour la terre », dit-elle.
Chaque année, les élèves de 10e année qui le souhaitent forment le groupe des écoresponsable, guidés par le professeur de mathématique Mounir Ferrag. Année après année, ils sont ainsi de plus en plus nombreux, de plus en plus motivés, de plus en plus actifs et de plus en plus organisés. Pour leur évènement, ils nomment un ou deux « porte-parole » chargés de la communication et des relations avec la presse, quelques « coordonnateurs », dont Séphora, en plus du président et du vice-président. Et ces rôles sont pris très au sérieux.
Le jeudi 28 février est une journée exceptionnelle puisque l’école Étienne-Brûlé et les écoresponsables reçoivent François Pelletier, de la Biosphère de Montréal. La Biosphère trône sur toutes les vues de Montréal. Il s’agit de ce dôme géodésique, qui fut le pavillon américain de l’Exposition universelle de 1967. Aujourd’hui, c’est un musée de l’environnement qui présente des activités interactives et des expositions qui permettent de mieux comprendre les grands enjeux environnementaux liés à l’eau, à l’air, aux changements climatiques, au développement durable et à la consommation responsable. La Biosphère envoie également des animateurs dans les écoles du Canada. François Pelletier est l’un d’eux.
« De toutes mes visites dans des écoles, de tous les « clubs verts » que j’ai rencontrés, le plus motivé et le plus actif, c’est vous, les éco-responsables d’Étienne-Brûlé », commençait-il son intervention, juste après que deux groupes aient interprété sur scène des chansons à la gloire de l’écologie et des comportements qui réduisent l’impact humain sur l’environnement. Devant le très grand écran de la cafeteria, François Pelletier a ainsi parlé troposphère, atmosphère et couche d’ozone. Il a exposé les différents comportements plus écoresponsables. Éteindre son ordinateur en partant de chez soi, plutôt que de le mettre en veille, par exemple. Privilégier les transports en commun, ou encore trier les déchets.
Des choses que faisait déjà Nader Allam, 10e année et écoresponsable : « Il faut apprendre à retourner à la terre. Je suis écoresponsable depuis la 7e, mais j’ai toujours été sensible à l’écologie. Aujourd’hui, j’essaye de sensibiliser les jeunes. » Et comme le dit Karina Pelletier, en 10e année également, « tout ce projet, c’est avant tout pour faire une différence; aider la terre ».
Photo : Des écoresponsables en compagnie de Mounir Ferrag et François Pelletier