À l’heure du confinement, les conférences virtuelles se suivent mais ne se ressemblent pas. La dernière en date à laquelle Le Métropolitain a participé était organisée le 8 avril dernier par l’équipe d’employabilité et d’immigration de la SEO (Société économique de l’Ontario).

Animée par Julienne Kotto, conseillère en employabilité et entrepreneuriat pour le compte de la SEO, cette rencontre placée sous le thème de « réseauter quand on est nouvel arrivant » est la seconde d’une série de vidéoconférences axées autour d’un thème général intitulé « Préparons-nous à la reprise économique ».

C’est donc d’outils et de techniques de réseautage à destination des nouveaux arrivants dans un contexte d’éventuelle relance économique post-coronavirus dont il s’agissait. Toutefois, avant de se lancer dans les explications, Julienne Kotto a lancé la question suivante à laquelle les participants ont répondu en temps réel (les privilèges du virtuel) : « Depuis combien de temps êtes-vous au Canada? »

Les résultats sont tombés instantanément. La moitié des participants y sont depuis moins d’un an seulement, une information qui a permis à l’animatrice de rediriger et adapter sa présentation en fonction de cette catégorie. Voilà qui compense largement les petits soucis de son qu’a connus cette rencontre à ses débuts!

S’en sont suivi des informations et des outils pratiques plus que théoriques pour bâtir un carnet d’adresses et un réseau d’affaires optimal. Par ailleurs, même si elles paraissent évidentes, certaines de ces recommandations peuvent faire la différence, à l’instar du conseil selon lequel il est préférable d’intégrer, lors des rencontres physiques de réseautage, un groupe au nombre impair d’individus, car à tous les coups, une personne y serait libre pour discuter.

Quant à notre question à propos de l’impact du coronavirus sur le marché de l’emploi et la création de postes de travail, Julienne Kotto répond : « Je ne suis pas spécialiste en recrutement, mais je pense que certes, la reprise sera graduelle après cette crise, mais les activités n’auront pas d’autres choix que de reprendre et avec elles la création d’emplois ».

Reste donc qu’à l’espérer, car les conséquences de cette pandémie sans nulle autre pareille dans le monde sont encore compliquées à mesurer ou à chiffrer. Cependant, tous les experts internationaux s’accordent à dire que les répercussions seront à l’image de la pandémie, colossaux pour l’ensemble de la planète.

Il est donc fort à parier qu’à l’avenir le réseautage se fera en grande partie par le biais du virtuel. Quand on sait aujourd’hui que 80 % des employeurs utilisent d’ores et déjà LinkedIn pour recruter leurs futurs employés, vaut mieux être préparé.

SOURCE: Soufiane Chakkouche