Auteur-compositeur-interprète français de pop/folk, Kyris vit à Toronto. En 2013, il a décidé de tout plaquer. Il quitte la France pour Fort Lauderdale aux États-Unis où il passe trois mois. « J’avais besoin d’explorer et d’avoir un choc culturel », mentionne l’artiste.

De rencontre en coup de cœur, le jeune homme se trouve et comprend qu’il doit suivre son rêve de devenir chanteur professionnel. « Il faut que mon métier soit créatif et que je puisse dédier le maximum de temps à ma créativité et faire passer un message », ajoute Kyris.

Son séjour en Floride l’inspire sur les voyages et le partage. De là, il s’installe à Toronto où il crée son projet solo, « Kyris », un dérivé de son prénom, Cyril. « C’est un nom qui s’imposait de lui-même. L’objectif, c’était de trouver un nom facilement prononçable dans plusieurs langues. J’ai fait le choix de trouve un nom marketable, unique, court », confie le musicien.

Le succès ne vient pas tout seul et Kyris le sait. Il travaille dur et prend de nombreux cours – notamment des cours de chant au Conservatoire royal de Toronto – pour se perfectionner. Il travaille beaucoup sur sa voix et se dote d’un coach vocal.

Il ne s’arrête pas là et décide d’améliorer son écriture, sa créativité, ses compositions et l’arrangement de ses musiques. Pour ce faire, il part en 2015 à Petite-Vallée, au Québec, en résidence d’artistes. En septembre de la même année, il se produit sur la scène de Francophonie en fête, festival qu’il retrouvera cette année, le samedi 23 septembre à 12 h 30 à la Distillerie.

En 2017, il fait trois résidences d’artistes à « Rond Point » à Ottawa. Il apprend notamment les techniques d’enregistrement studio et se produit avec trois chansons devant des professionnels de la musique. En parallèle, Kyris poursuit une carrière en anglais. « C’est en français que j’ai eu le plus d’opportunités. Mais je ne néglige pas ma carrière en anglais », insiste le jeune homme.

Aujourd’hui, Kyris est en préparation d’un EP qu’il aimerait sortir l’année prochaine avec cinq ou six titres. Il envisage également de faire une tournée en Ontario et peut-être au Québec. Petit à petit il fait son trou en Ontario, mais l’artiste voit loin et veut s’exporter à l’international et c’est en France qu’il commence à « planter des graines ».

On l’a bien compris, Kyris est un bourreau de travail et il a de multiples cordes à son arc. Cependant, il n’oublie pas son public dont il est proche. « Ce qui me touche beaucoup, c’est le voyage, le partage des cultures, l’humanisme. Rassembler les gens, c’est clairement ce que j’aime le plus. J’ai besoin dans ma vie de me sentir proche des autres. »