Le Centre de services de santé Peel et Halton (CSSPH) a invité les membres de la communauté, le samedi 26 avril dernier, au Cercle de L’Amitié, ainsi que ses organismes partenaires à les renseigner sur les besoins des francophones de la région sur le plan des services de santé, et à partager leur point de vue dans le but d’aider le CSSPH à préparer sa planification stratégique pour les quatre prochaines années.

Estelle Duchon et Gillian Kranias du Réseau CS ont reçu le mandat d’animer cette rencontre. Le Réseau CS est un organisme qui appuie les groupes communautaires, les organismes locaux et régionaux de même que les partenariats communautaires à travers la province pour créer des communautés dynamiques et en santé. Il offre des services de consultation et des activités d’apprentissage et de réseautage subventionnés par le gouvernement de l’Ontario.

Les participants ont eu à répondre à certaines questions dont celle de tracer un profil de leur communauté. Plusieurs organismes tentent d’offrir des services de santé ou autres dans la région. « Les services en français ont évolué au fil des ans et grâce aux organismes déjà en place, ces services ont augmenté et tout le monde travaille très fort pour les améliorer », fait remarquer Lauraine Côté du Cercle de l’Amitié. Mais la majorité s’accordait pour dire qu’en dehors de la vie francophone dans les écoles, il y a un manque flagrant de visibilité des services et activités en français, surtout pour les jeunes.

Pour les aînés, il semble être difficile pour eux de se déplacer dans Mississauga pour des soins de santé en français ou autres services offerts dans la communauté. Il est primordial pour les intervenants de mieux identifier les besoins des francophones en dehors de la vie scolaire et la présence de professionnels de la santé en région. En fin de rencontre, les priorités retenues touchent tous les groupes d’âge, soit un service de soutien adapté pour les aînés, des activités parascolaires pour les jeunes de la région, un lieu de rencontre pour les francophones et un centre de loisirs pour les jeunes, des services de santé mentale (groupe de soutien), et faire la promotion des services de santé en français pour que les gens comprennent que s’ils ne les utilisent pas, il sera difficile de les justifier. Le conseil d’administration du CSSPH est reparti de cet exercice avec une base plus solide sur laquelle il pourra travailler pour les prochaines années.

Photo : Les participants ont discuté, en petits groupes, des besoins de la communauté francophone.