Une quarantaine de francophones se sont retrouvés le jeudi 4 octobre pour l’assemblée générale annuelle de La Maison qui avait lieu dans les locaux du Groupe Média TFO. La soirée fut rythmée par la présentation du rapport annuel et par des témoignages de femmes.

Un constat s’impose : la violence faite aux femmes et aux enfants ne diminue pas. Au total, 88 francophones ont été hébergés dont 43 femmes et 45 enfants. La violence touche également les femmes jeunes : 49 % des femmes hébergées étaient âgées de 16 à 35 ans et 72 % des enfants avaient entre 0 et 9 ans. De plus, La Maison a observé un manque de garderies parascolaires pour les enfants plus âgés, ce qui entraîne un impact certain sur le retour des femmes aux études ou sur le marché du travail.

Même si l’organisme francophone fait face à un défi majeur, le « sous-financement des programmes », il affiche de belles réussites telles que l’augmentation des ventes de billets pour la deuxième édition du cocktail-bénéfice, le projet Tisser les liens et les collectes de fonds et de dons en nature réalisés par Jodi Gear. À noter également, les bons retours du projet Mobiliser les jeunes. Trois étudiantes du Collège Glendon ont d’ailleurs témoigné à ce sujet et ont confirmé ses bénéfices dans leur vie de tous les jours.

Autre point abordé : le cocktail-bénéfice. Cette activité n’aura pas lieu cette année a souligné Jeanne-Françoise Mouè, directrice générale de La Maison. Cet événement qui avait permis de récolter des fonds pour le programme enfants-témoins sera remplacé par une autre soirée, mais aucun détail n’a été donné à ce sujet.

Le conseil d’administration a lui été consolidé. Quatre administratrices ont été ajoutées : Mawuena Gbesemete, Olga Lambert, Alina Sklar et Valérie Grand’Maison.

La période 2018-2019 sera riche et chargée. La Maison continue ses efforts et son travail dans la promotion et la sensibilisation et notamment le développement des liens avec la communauté anglophone. D’autre part, l’organisme souhaite améliorer les programmes et les services c’est-à-dire faire réaliser la phase 2 du programme Mobiliser les jeunes. Le combat pour aider les femmes et les enfants victimes de violence continue.

 

PHOTO: Les femmes témoignent sur le projet Tisser les liens.