Cette année, les bières ont succédé aux vins lors des dégustations au profit de la Fondation franco-ontarienne (FFO). « Toronto est la troisième ville de la province – après Ottawa et Sudbury – où la bière remplace le vin », mentionne Marie-Michèle Laferrière, directrice générale de l’organisme. La représentante de la FFO en a aussi profité pour remercier les micro-brasseries présentes ce soir-là au Collège Boréal, les partenaires locaux et régionaux de la Fondation ainsi que tous ceux qui s’étaient déplacés pour la tenue de l’événement le jeudi 6 novembre.
Chose certaine, la dégustation avait lieu dans un endroit rassembleur au cœur de la métropole, le 1, rue Yonge. Et le principal de l’entité collégiale, Pierre Riopel, a saisi l’occasion pour souhaiter la bienvenue dans ses locaux à la trentaine de participants et souligner également l’importance d’une fondation.
« Avec la Fondation franco-ontarienne, on voit le retour sur l’investissement, fait-il valoir. C’est important que vous soyez ici. C’est une preuve de confiance envers l’éducation, envers la jeunesse. » Puis, il a souhaité à tout un chacun une bonne dégustation de bière.
« Il fallait se réinventer, trouver de nouvelles activités si nous voulions aller chercher une clientèle plus jeune, explique Mme Laferrière en entrevue. Nous sommes satisfaits des résultats. Avec la dégustation de bière, cela a bien marché, et la clientèle a suivi. »
La Fondation, qui s’est donné comme objectif de recueillir 100 000 $ d’ici mars 2015, en est déjà à 25 000 $.
« Ce n’est que le quart de notre objectif mais il faut dire que nos activités de financement n’ont commencé qu’au mois d’octobre, poursuit-elle. En plus des dégustations de bière prévues en mars à Windsor, en avril à North Bay et en mai à Timmins, nous aurons un encan, sur le principe d’une penny sale, sur notre site, ce qui permettra à tout le monde d’avoir accès à des lots intéressants. Nous comptons offrir une vingtaine de prix pour la Saint-Valentin, pour la fête des Mères et pour celle des Pères.
Pour ces cadeaux, nous sollicitons des entreprises en vue d’obtenir des forfaits tels que billets de spectacle, nuitées à l’hôtel, spa, etc. qui seraient disponibles partout dans la province. Ainsi, une personne de Toronto pourrait très bien « investir » dans un forfait à Ottawa ou à Sudbury. »
Bref la Fondation franco-ontarienne n’a pas fini de faire parler d’elle, d’autant plus que l’an prochain marquera le 30e anniversaire de l’organisme. Déjà l’équipe de la FFO se remue les méninges pour mettre sur pied diverses activités qui inciteront les gens à contribuer davantage à la Fondation. « Si chaque Franco-Ontarien donne 1 $, nous aurons 611 000 $ », a conclu Mme Laferrière.
Photo : Une trentaine de personnes étaient présentes.