L’Université de l’Ontario français (UOF) salue chaleureusement les réalisations de la présidente fondatrice du Conseil de gouvernance. Dyane Adam se retire après six années de dévouement à forger et à permettre la concrétisation de l’Université francophone dans le centre-sud-ouest de l’Ontario. Son successeur, Jacques Naud a été élu lors de l’assemblée ordinaire du Conseil du 23 juin. Depuis il assume son rôle à la présidence aux côtés de Louise Hurteau, la nouvelle vice-présidente du Conseil.

En septembre 2016, le gouvernement nomme Mme Adam à la présidence du Conseil de planification pour une université de langue française. Un an plus tard, ce Conseil dévoile des recommandations et convainc la province de créer un établissement gouverné par et pour les francophones dans le Centre-Sud-Ouest. Le rapport du Conseil de planification reste encore, de façon générale, le plan stratégique de l’UOF.

Par la suite, Mme Adam préside le Comité technique de mise en œuvre de l’UOF avant que la province proclame, en avril 2018, la Loi de 2017 sur la création de l’UOF et nomme les membres du premier Conseil de gouvernance de l’Université.

Dès 2018, Mme Adam prend le rôle de présidente élue au Conseil de gouvernance de l’Université. En janvier 2019, sous son leadership, le gouvernement du Canada octroie 1,9 million $ à l’UOF pour le développement du Carrefour francophone du savoir et de l’innovation avant de signer en février 2020 l’entente de financement officielle fédérale et provinciale d’une durée de huit ans.

La fin du mandat de Mme Adam en tant que présidente du Conseil de gouvernance de l’UOF a pris effet le 23 juin et son terme comme membre externe du Conseil s’est conclu le 30 juin.

Pilier de l’Université, son départ ne laisse personne indifférent. « Les généreuses visites sur le campus de Mme Adam ne passent jamais inaperçues, mentionne le recteur Pierre Ouellette Son sourire et sa joie de vivre sont contagieux. Nos échanges fructueux quant à l’avenir florissant de notre université me manqueront. Mme Adam mobilisait et encourageait ainsi tous les membres du personnel.

« C’est sans retenue que je peux dire au nom de tous que nous avons eu la chance de côtoyer cette leader de la francophonie. Nous lui souhaitons le meilleur pour ses projets futurs. L’UOF restera toujours sa maison. »

Membres externes du Conseil

En plus de Mme Adam, le Conseil de gouvernance remercie Fété Ngira-Batware Kimpiobi pour son apport au succès de l’UOF. Son mandat en tant que membre externe au Conseil s’est également terminé à la fin de juin. Fondatrice de l’organisme SOFIFRAN dans la péninsule du Niagara, Mme Ngira-Batware Kimpiobi a siégé au Conseil de planification pour une université de langue française en 2016 avant de poursuivre au Conseil de gouvernance de l’UOF. Par son dévouement, sa connaissance des groupes francophones et son leadership communautaire, elle a grandement aidé au cours des six dernières années à façonner ce rêve devenu l’UOF.

Dans la même veine, le Conseil de gouvernance a accueilli à sa table dès le 1er juillet, trois nouveaux membres externes, soient Mary Cruden, Denis Larose et Alexandre Guertin. Tous les trois possèdent les compétences et l’expérience requises pour siéger au Conseil de gouvernance dans les domaines de la diversité des milieux, les finances et la vérification, ainsi que la philanthropie. Leur mandat d’une durée de trois ans leur permettra d’inscrire leur marque dans la création de la tradition de l’UOF.

Le Conseil de gouvernance de l’UOF est composé d’une vingtaine de membres. Son rôle est d’administrer et de gérer les affaires de l’Université conformément à la Loi de 2017 sur l’Université de l’Ontario français. Chaque membre doit exercer les pouvoirs et fonctions de son mandat au mieux des intérêts de l’Université dans son ensemble avec diligence, intégrité, loyauté, transparence et bonne foi, en vue de défendre l’autonomie et l’indépendance de l’Université et de renforcer son image publique.

Source : Université de l’Ontario français