Du 5 octobre au 12 novembre, l’Alliance française présente l’exposition Concordance des temps de l’artiste Denis Laramée. Celui qui se décrit comme un impressionniste du XXIe siècle présente une série d’œuvres réalisées pour l’exposition.
Fortement influencées par le pop art, les photographies de grandes métropoles telles Montréal (où est basé l’artiste) et San Francisco sont redécoupées et rassemblées pour offrir de nouveaux angles de perception, le tout dans un travail de couleurs.
« Voir le monde différemment, accepter qu’il va changer et être porteur de cela », explique l’artiste en discutant de son œuvre en entrevue avec Le Métropolitain.
« On vit dans une réalité qui nous dépasse »
Denis Laramée a un parcours bien particulier. Ancien de la publicité où il a travaillé pour les plus grandes marques telles Saatchi and Saatchi ou encore TF1, l’homme saisi très tôt l’importance de l’arrivée des nouvelles technologies et sera l’un des premiers à travailler avec les premiers ordinateurs de Steve Jobs.
Aujourd’hui, les œuvres du photographe sont marquées par cet intérêt pour les techniques modernes grâce auxquelles il transforme l’image pour lui donner un aspect multiangles créant une sorte de chaos urbain stylisé.
« On vit dans une réalité qui nous dépasse », explique le photographe. S’attaquant aussi bien au paysage urbain qu’aux paysages bucoliques, l’artiste offre un nouveau regard, une nouvelle émotion sur chacune de ses captations.
Le rêve éveillé
« Je suis un amoureux fou de la nature à travers la photographie, ajoute-t-il. La nature a quelque chose d’inspirant, car elle est généreuse. Puis, je vais à New York et je trouve ça fantastique, cela m’inspire. C’est de la nature fabriquée. »
Les surréalistes, le rêve éveillé : des notions qui ont également marqué l’artiste qui, par le biais de ses œuvres, propose un monde réinventé où plans architecturaux et éléments urbains s’envolent et s’entremêlent.
« Quand je vois Magritte, il est unique dans son approche, dans sa vision et dans son quotidien. Il ne se promenait pas comme n’importe quel badaud. La beauté de l’art c’est que tu peux réinventer le réel »,conclut Denis Laramée.