Cela fait déjà plusieurs mois que deux jeunes Torontois travaillent au démarrage de leur entreprise de bijoux faits à la main. La Danoise Camille Gyldenhammer et l’horloger suisse Stefan Kuhn se sont rencontrés dans la Ville reine et se sont vite rendu compte d’un intérêt commun pour les bijoux d’un certain style.
Un style qui brise les barrières de genre et s’aligne avec la mode lente, écologique pour la planète. « Nous voulions créer des bijoux classiques qui durent et que les gens peuvent porter en toute occasion », affirme M. Kuhn. Sa partenaire ajoute qu’il « était également primordial d’avoir une collection unisexe et intemporelle ».
Kuhnswerk lance une seule collection à la fois avec une quantité limitée de bijoux. Lorsque cette première collection sera épuisée, les créateurs entameront leur deuxième, et ainsi de suite.
« Je vois ça comme de l’art. Plus une pièce est reproduite, plus elle perd en valeur. Les morceaux Kuhnswerk sont uniques, car ils ne sont pas produits en série », explique Camille Gyldenhammer.
C’est M. Kuhn qui produit chaque commande sur demande dans son atelier à Toronto, tandis que Mme Gyldenhammer s’occupe de toute la logistique et du marketing.
L’horloger avoue que son expérience avec les montres a été une bonne base pour se lancer dans la création de bijoux, mais que la courbe d’apprentissage a quand même été assez abrupte.
« Cette première collection s’inspire de la beauté de Mère Nature aux paysages toujours changeants. C’est une ode à la croûte terrestre et c’est pour cela qu’elle se nomme Crust », partage-t-il.
S’il y a une chose que les deux entrepreneurs ont fait durant la pandémie, c’est de passer beaucoup de temps dehors dans la nature, et la collection Crust reflète cette inspiration. La production aussi respecte Mère Nature car la compagnie utilise le métal recyclé du processus de fabrication d’horloges d’une usine torontoise. « On essaye vraiment de gaspiller le moins possible », affirme l’entrepreneur.
Et puis, commencer une entreprise en temps de pandémie n’a pas eu l’air de trop faire de différence. « C’est sûr que c’est un risque de démarrer durant un ralentissement économique, mais jusqu’à maintenant, on a eu beaucoup de bons commentaires de nos clients », avoue Mme Gyldenhammer. Le seul bémol? Pas de soirée de lancement jusqu’à une date ultérieure.
En plus de Kuhnswerk, de plus en plus d’entreprises de bijoux de qualité se retrouvent sur le marché. Les gens ne veulent plus de montres, de bracelets, de joncs, etc. qui ternissent la peau ou perdent leur enrobage après deux semaines.
Les bijoux en acier inoxydable plaqués or sont intéressants car ils résistent à l’eau, et les pièces en argent plaquées or demeurent un choix idéal pour ceux qui veulent un bijou hypoallergénique de qualité.
Pour plus d’information, visitez le site Web www.kuhnswerk.com.
PHOTO – L’horloger suisse Stefan Kuhn et Camille Gyldenhammer