C’était peut-être l’un des derniers soupers de l’Association des femmes d’affaires francophones (AFAF) de Halton-Peel. En effet, depuis sa séparation avec l’AFAF de Toronto (maintenant connue sous le nom d’Affiliation des femmes francophones et francophiles du Canada) en novembre dernier, l’organisme tente maintenant de se repositionner, voire se redéfinir, pour continuer à aller de l’avant. C’était d’ailleurs l’objectif du souper-rencontre tenu le mercredi 19 mars et une trentaine de femmes y ont participé. 

Le nom de l’organisme et son acronyme, la motivation des membres, les soupers-conférences, les avantages d’être membre et le site Web ont donc été les thèmes autour desquels ont été axées les discussions. Des conversations en profondeur et sur lesquelles toutes les femmes présentes ont pu faire connaître leurs opinions.

C’est selon la méthode « café du monde » que s’est déroulée la rencontre. En effet, l’ambiance d’un café parisien a été recréée et, rassemblées en petits groupes autour des différentes tables, les participantes ont débattu de cinq questions essentielles pour l’avenir de leur organisme. En fin de soirée, une plénière a permis aux animatrices de résumer l’essentiel des discussions. En voici un résumé :

Le nom.

Étant donné que l’association a pour but le développement des femmes et le réseautage, les membres ont discuté du terme « femmes d’affaires » dans l’appellation de l’organisme. « Des mots qui font peur à certaines, et il faut souvent définir ce terme », selon la présidente Diane McLaren. Quand à l’acronyme AFAF, faut-il le garder? Les membres ont suggéré de lui donner peut-être une autre signification que « Association des femmes d’affaires francophones ». Le groupe n’est parvenu à aucun consensus sur ce point. Chacune continue de réfléchir à un nom qui inclurait toutes les femmes tout en reflétant les objectifs de l’association. 

La motivation de membres. 

Les principales raisons pour lesquelles les membres viennent à l’AFAF : pour parler français (environ 80 %), faire du réseautage, écouter les conférencières (développement personnel) et… bien manger.

Soupers conférences. Dans l’ensemble, la formule des soupers plaît aux membres. On apprécie surtout la diversité des conférencières. Il a été suggéré, entre autres, de laisser plus de temps à la fin des conférences afin que les membres puissent poser davantage de questions, au besoin. Le regroupement souhaite aussi attirer des femmes plus jeunes telles les étudiantes. 

Avantages aux membres.

Il a été mentionné d’offrir des rabais sur les services offerts par les autres membres de l’organisme; de donner aux nouveaux membres l’occasion de vanter leurs services ou produits; d’organiser des soirées de marrainage ou de mentorat ainsi que d’annoncer les services des membres sur le site Web de l’organisme.

Site Web.

Les membres ont souligné l’importance d’avoir un site à jour. Certaines ont fait le commentaire que l’AFAF devrait s’intéresser aussi aux médias sociaux tel Facebook et que les membres pourraient faire la promotion des activités de l’AFAF par le biais de leurs propres réseaux. Des formations sur Web, des vidéos ont non seulement été suggérées mais favorablement accueillies. 

Lors de la plénière, il a été suggéré que les questions débattues ce soir-là soient envoyées aux membres de l’AFAF n’ayant pu participer à la rencontre afin que l’organisme ait les commentaires de tous ses membres. « Ce soir, ce n’est pas la fin, ce n’est qu’un début, une tempête d’idées », a indiqué Marie-France Lefort, experte-conseil et membre du conseil d’administration de l’AFAF HP. En effet, en mai, l’organisme tiendra son assemblée générale annuelle et, d’ici là, les membres de son conseil d’administration auront fait la synthèse de toutes les données recueillies et, nul doute, auront de bonnes nouvelles à partager avec ses membres.

Photo : Quelques participantes