« CAH s’est positionné cette année comme un partenaire incontournable au niveau de la santé des francophones », déclarait Isabelle Girard, directrice générale de Centres d’Accueil Héritage (CAH), devant l’assemblée. Le mercredi 22 juin, c’était au tour de l’organisme CAH de réaliser son bilan de fin d’année lors de son assemblée générale annuelle.
Le centre, dont la mission est de contribuer à l’épanouissement des aînés en français, revenait sur l’année 2015-2016, une période marquée par de nombreux changements.
Alors que le ministère ontarien de la Santé a publié son plan d’action en matière de soins de santé en vue de transformer et d’améliorer le système de santé de la province, CAH s’est lui-même positionné sur plusieurs fronts.
L’organisme francophone a notamment bénéficié d’une subvention ponctuelle afin de réaliser une étude sur la mise en place d’un nouveau modèle de services pour les aînés vivant avec une démence. L’année 2017 devrait marquer le temps de l’étude de faisabilité et du plan d’affaires afin de superviser la mise en place dudit modèle.
Autre point stratégique, l’agrémentation de CAH par Agrément Canada d’ici 2017. La première phase a été remportée avec succès l’année dernière par l’organisme et ce dernier s’est lancé depuis février dans la seconde phase de cet agrément qui favorise la mise en place d’une approche d’amélioration continue de la qualité au sein des établissements de santé. Durant cette phase d’agrémentation, les pratiques de CAH sont comparées à plus de
400 normes d’excellence applicables à l’ensemble des établissements canadiens.
Les états financiers au
31 mars 2016 montraient un solde de près de 2,4 millions $ et les états des résultats consolidés en 2016 affichaient un excédent de 274 601 $.
À noter, sous peu, la fin de l’hypothèque de la Place Saint-Laurent, ce qui offre de nouvelles possibilités pour l’organisme.
Également à souligner, la hausse annuelle de 200 000 $ des impôts fonciers qui met potentiellement en péril la viabilité de CAH. Les discussions sont toujours en cours avec la Ville de Toronto et la province pour en répondre d’une solution.
Photo: Le conseil d’administration de CAH et sa directrice générale, Isabelle Girard