Le Groupe 50 d’Amnistie internationale monte la garde pour les droits de l’homme

Le Groupe 50 d’Amnistie internationale menait son marathon d’écriture annuel le samedi 21 janvier. C’est à cette période de l’année que les différentes sections d’Amnistie internationale de par le monde se lancent dans cette campagne pour les droits de l’homme.

« Ce sont tous les groupes qui écrivent pour les mêmes personnes, donc ces prisonniers vont recevoir des milliers et des milliers de lettres », mentionne Chantal Smieliauskas, l’une des porte-parole du Groupe 50.

Comme chaque année, une dizaine de cas étaient sélectionnées et ces hommes et ces femmes, prisonniers politiques ou d’opinion, ou encore des communautés ayant vu leurs droits fondamentaux bafoués, recevront dans les semaines à venir des lettres de soutien.

Un bon moyen pour l’organisme non gouvernemental d’attirer l’attention sur le sort de ces hommes et de ces femmes et de faire pression sur les gouvernements pour assurer une amélioration de leur situation, voire même une libération.

Les membres francophones d’Amnistie internationale basés à Toronto s’étaient donné rendez-vous de 10 h à 13 h dans les bureaux de la section anglophone d’Amnistie internationale à Toronto. Une dizaine de personne se sont succédé pour écrire leur soutien à Zeynab Jalalian, Shawkan, Ilham Toti ou encore aux communautés autochtones de Peace River.

« On essaye d’organiser différentes choses tout au long de l’année, explique Chantal Smieliauskas. On est présent au Salon du livre, on fait le marathon d’écriture. On a également des activités avec le groupe anglophone comme la marche contre la peine de mort ou une vente aux enchères dernièrement. Ce qu’il nous faut, c’est plus de membres. »

Le Groupe 50 existe depuis 25 ans. Rattaché à Amnistie internationale Montréal, il compte une dizaine de membres qui s’investissent chacun dans un domaine précis.

« Chaque membre travaille sur un dossier. Julio s’occupe des enfants-soldats, Madeleine s’occupe de la peine de mort, moi je m’occupe du dossier de l’Iran. C’est cela que l’on essaye de faire », observe la porte-parole qui souhaiterait faire grossir les rangs du Groupe 50.

« Il y a tellement de choses à faire. Plus il y a de gens, mieux c’est. En ce moment, les droits de la personne sont de plus en plus menacés. Avec les États-Unis qui se réfugient dans l’isolationnisme, ce qu’il se passe en Turquie, il faut être de plus en plus aux aguets. C’est un moment crucial », conclut celle qui est membre d’Amnistie depuis plus de 15 ans.