Richard Caumartin
Du 15 au 17 octobre, des leaders internationaux issus du monde des affaires, des gouvernements et de la société civile étaient réunis à l’hôtel Fairmont Royal York pour débattre des grands défis et des opportunités de l’économie mondiale dans le cadre du Toronto Global Forum (TGF) organisé par le Forum économique international des Amériques.
Cet événement offre aux organisations et institutions une plateforme d’échanges axée sur les partenariats potentiels, les opportunités d’investissement et les possibilités de collaborations futures.
Lors de la première journée, au cours du cocktail de réseautage, la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA) a profité de l’événement pour annoncer la création de son pôle d’exportation, une initiative majeure pour stimuler la croissance des entreprises francophones de la province sur les marchés interprovinciaux et internationaux.
« Ce pôle permettra à la FGA de soutenir les petites et moyennes entreprises francophones dans leur expansion au-delà des frontières de la province. Il visera notamment à offrir des diagnostics personnalisés, des ateliers d’information sur les marchés francophones au Canada, un accompagnement à l’exportation et au développement de partenariats stratégiques interprovinciaux et, à plus long terme, des missions commerciales structurées au Canada et à l’international.
« Ce nouveau pôle d’exportation représente une étape déterminante pour la francophonie économique de la province. Il permettra à nos entreprises de tirer parti du potentiel inestimable des marchés francophones, ici comme à l’international, et de renforcer la place de l’Ontario comme acteur incontournable au sein de la francophonie économique », déclare Jean-Claude Camus, directeur général de la FGA.
Ce projet faisait partie d’une enveloppe financière globale offerte par le ministère des Affaires francophones de 300 000 $ pour appuyer les activités de développement économique et de réseautage au service de la communauté d’affaires francophone de la province.
« La francophonie ontarienne est un catalyseur essentiel pour stimuler de nouvelles possibilités de croissance économique et favoriser des partenariats internationaux porteurs. En soutenant la FGA, notre gouvernement mise sur l’innovation, l’ambition et le leadership qui caractérisent nos entrepreneurs francophones », mentionne Caroline Mulroney, ministre des Affaires francophones.
Jean-Claude D’Amours, ministre des Affaires intergouvernementales du Nouveau-Brunswick et Appolinaire Aya, ambassadeur du Congo au Canada et président du Groupe des ambassadeurs de la Francophonie, étaient deux intervenants de marque invités à cette rencontre.
Le Conseil des ministres de la francophonie canadienne a aussi participé activement à la première journée de débats et d’échanges en présentant deux sessions. La première portait sur l’importance du renforcement des partenariats Canada-Afrique, puisque 9 des 20 économies mondiales en forte croissance cette année sont africaines. De plus, le français est un avantage à utiliser dans plusieurs pays du continent africain. Les membres du panel étaient la secrétaire parlementaire aux Affaires mondiales Mona Fortier, la directrice de la Francophonie internationale et multilatérale du Nouveau-Brunswick Isabelle Doucet, Appolinaire Aya et le fondateur de Renew Capital Matthew Davis.
La deuxième session était présentée sous forme de table ronde privée au cours de laquelle Caroline Mulroney et Jean-Claude D’Amours se sont entretenus avec des leaders de l’économie mondiale sur les façons de mettre à profit l’appartenance du Canada à l’Organisation internationale de la Francophonie et au Commonwealth pour diversifier les marchés.
Photo : Les panélistes sur les échanges Canada-Afrique. De gauche à droite : Isabelle Doucet, Mona Fortier, Appolinaire Aya et Matthew Davis (Crédit : TGF)