Richard Caumartin
Les membres et invités du Club de l’âge d’or du Sacré-Cœur se sont réunis le 30 novembre pour célébrer la traditionnelle fête de Noël – un souper festif suivi d’une danse – un événement couru, marquant la fin d’une autre année d’activités pour les aînés francophones de Toronto.
Dans une ambiance festive et chaleureuse, le président de l’organisme Rhéal Lavallée, accompagné de son conseil d’administration, a accueilli les invités. Pour beaucoup, ce premier souper des Fêtes annonce le début d’une série de rassemblements entre amis ou en famille tout au long du mois de décembre.
« Pour moi, Noël, c’est avant tout un moment de rassemblement de la famille, confie Pierre Gravel, membre de longue date et résident de Place Saint-Laurent. À un certain moment, tes enfants et tes petits-enfants n’habitent plus à proximité. Ce n’est pas comme dans le bon vieux temps où tout le monde était à proche. Les membres d’une même famille habitent souvent dans d’autres provinces, à des centaines, voire des milliers de kilomètres. Noël devient donc l’occasion de se retrouver, pour ceux qui le peuvent. »
M. Gravel a été témoin des premiers jours du Club Sacré-Cœur aux côtés de son ami Rosaire Vachon, fondateur de l’organisme. « J’étais actif à la paroisse Sacré-Cœur en tant que commissaire des scouts et président du Club Richelieu. Rosaire était membre Richelieu et nous l’avons encouragé à organiser des événements comme les soirées de homard et de Noël ici au Club. Ça fait 45 ans! », raconte-t-il.
Après une période de déclin des activités, M. Gravel remarque qu’un renouveau se fait sentir. « Les francophones ont réalisé qu’il est essentiel de revenir et de se retrouver entre amis. Ce lieu est un véritable carrefour pour notre communauté », conclut M. Gravel.
À l’issue du repas, Rhéal Lavallée et Diane Saint-Pierre (secrétaire du Club) ont présenté le nouveau logo du Club du Sacré-Cœur, créé par Audrey Bourque, une graphiste de Toronto. Ils ont aussi annoncé l’arrivée de cinq nouveaux membres.
Le directeur général de la FARFO, présent parmi les invités, a expliqué au Métropolitain qu’il est membre de l’organisme parce qu’il vit dans le même quartier. « C’est le seul club d’aînés francophones dans les environs, alors j’ai choisi de m’impliquer et de participer à ses activités », a-t-il indiqué. Un de ses projets pour lutter contre l’isolement des aînés pendant la période des Fêtes serait de créer un programme d’éclaireurs de proximité.
« Nous travaillons sur ce projet avec le gouvernement. Par exemple, si on sait qu’une personne sera seule pour Noël, on peut l’appeler ou lui rendre visite. Mais l’isolement ne se limite pas uniquement aux jours de fête. Dans des lieux comme Place Saint-Laurent, bien que certains se retrouvent dans la même situation, il y a des gens autour. C’est un avantage quand on vit dans un environnement communautaire », explique M. Tremblay.
La soirée s’est poursuivie dans une atmosphère conviviale, avec la remise de fleurs et de cadeaux aux bénévoles qui ont contribué au succès des activités tout au long de l’année. Des tirages au sort et un 50/50 ont également animé les participants. Avec son nouveau logo, un site web renouvelé et une vision tournée vers l’avenir, le Club se prépare à célébrer son 50e anniversaire en 2025-2026.
Photos: Les membres du Club de l’âge d’or du Sacré-Cœur de Toronto ont célébré en communauté l’arrivée de la période des Fêtes le 30 novembre.