Une centaine de membres du Club canadien de Toronto (CCT) recevaient, dans le cadre du déjeuner-conférence du 24 mai, le président et chef de la direction du Mouvement Desjardins, Guy Cormier. Le thème de son allocution était Le modèle coopératif : vision et croissance du Mouvement Desjardins.
La rencontre a débuté par un hommage à Lise Béland qui, après six années à la tête de l’organisme, assistait à son dernier déjeuner comme présidente. Douzième femme présidente du Club, elle a partagé sa satisfaction d’avoir mené à bien de nombreux projets qui lui tenaient à coeur.
Pour sa part, Federico Pasin des HEC Montréal depuis 1994 et directeur de l’École depuis 2019 a souligné le lien crucial entre son école et le milieu des affaires.
Guy Cormier a ensuite parlé de l’engagement de Desjardins envers ses membres et clients, et de sa volonté de concilier croissance et bienveillance.
« Desjardins est né d’un combat économique et social mené par la famille Desjardins qui a permis de créer une coopérative par et pour les membres afin d’offrir une éducation en littératie financière aux francophones pour autonomiser ces derniers. Bien plus qu’une institution financière, Desjardins est, depuis plus de 123 ans, bien présent dans son milieu. Grâce à sa vision axée sur le long terme et à sa force collective, Desjardins a vu son actif doubler au cours des 10 dernières années pour atteindre 407 milliards $ », explique le conférencier.
Son allocution a été suivie d’un échange avec Federico Pasin au cours duquel ont été abordés certains grands sujets tels que les défis climatiques, la finance durable, l’entrepreneuriat ou encore la formation de la relève et la place des jeunes dans la société.
Il a cité certaines valeurs de Desjardins, cinquième groupe coopératif à travers le monde et le premier en Amérique du Nord.
« Aujourd’hui, notre mouvement coopératif poursuit sa croissance sans perdre la vision et les valeurs des fondateurs. Le monde capitaliste tel qu’on le connaît n’est pas une réponse sans changement au monde actuel et futur. L’énorme développement économique s’est fait au détriment de l’égalité sociale et de l’environnement. Depuis 1990, Desjardins est l’un des pionniers en matière de développement durable. Il faut réconcilier le succès économique et l’intérêt des communautés », ajoute-t-il.
M. Cormier a conclu l’échange en soulignant l’importance de la proximité de Desjardins avec ses membres, son fort leadership social et l’importance de réconcilier l’économique et le social.
Source : Club canadien
Photo (Denis Poirier): Guy Cormier (à gauche) et Federico Pasin