Le Métropolitain

Une célébration de la Journée internationale de la francophonie s’est déroulée le 20 mars à l’Assemblée législative de l’Ontario (ALO) sur invitation de la ministre des Affaires francophones, Caroline Mulroney, et de son adjointe parlementaire Natalia Kusendova-Bashta.

Plusieurs membres du cabinet de Doug Ford ont participé à l’événement, dont les ministres Peter Bethlenfalvy (Finances) et Stephen Lecce (Éducation).

Une forte délégation des écoles de langue française Sainte-Trinité (Oakville), Saint-Jean-de-Brébeuf (Welland), Sainte-Famille (Mississauga) et Père-Philippe-Lamarche (Scarborough) était sur place pour le lancement de la Semaine de la Francophonie à Queens Park.

La maîtresse de cérémonie, Mme Kusendova-Bashta, a déclaré « qu’il était important pour elle d’avoir beaucoup de jeunes à cet événement car ils représentent l’avenir, la relève de la francophonie ontarienne ».

Après les discours de Mme Mulroney et des ministres Bethlenfalvy et Lecce, les musiciens de l’école secondaire Saint-Jean-de-Brébeuf et la chanteuse Mia Wendling ont interprété les hymnes de la francophonie ontarienne, Notre Place et Mon beau drapeau. Un cocktail et une prise de photos ont suivi avec la participation de nombreux députés.

En soirée, ce fut le lancement de la Semaine de la Francophonie torontoise à l’Université de l’Ontario français (UOF). Cette manifestation annuelle, qui célèbre la langue française et la culture francophone, a rassemblé des intervenants de tous horizons. La cérémonie d’ouverture a été marquée par de nombreux discours et une prestation d’improvisation des étudiants de l’UOF.

La ministre Caroline Mulroney a salué l’importance de la Francophonie dans la province et rappelé l’engagement de son gouvernement à promouvoir la langue française. « Depuis plus de 400 ans, la langue française et la Francophonie sont au cœur de la construction identitaire de l’Ontario. La Francophonie s’inscrit au creux de l’histoire de notre province. En plus de son évolution au fil du temps, elle participe activement à son essor tant sur le plan social, culturel qu’économique », déclarait la ministre des Affaires francophones.

Elle a également souligné l’importance de la diversité culturelle de Toronto, qui compte une forte communauté francophone. « Il n’est pas surprenant que les francophones d’horizons divers et de cultures variées choisissent de s’établir en Ontario et, notamment, dans la Ville reine. La communauté franco-ontarienne, dans toute sa diversité et sa richesse, marque de son empreinte non seulement le passé mais aussi le présent et le futur », conclut-elle.

La Semaine de la francophonie à Toronto est une occasion de découvrir la richesse de la francophonie et de s’ouvrir à d’autres cultures. « Parmi nous, il y a les francophiles, les francophones. Il y a des gens pour qui le français est parfois la troisième, la quatrième ou peut-être même la cinquième langue apprise. Mais c’est important d’être ensemble, au moins une fois par année, pour se rappeler à quel point la langue est importante », disait Édith Dumont, vice-rectrice des partenariats, collectivités et relations internationales à l’UOF.

Des événements culturels, des spectacles, des projections de films, des conférences et des rencontres avec des artistes et des écrivains francophones ont eu lieu au cours de cette semaine.

Photo : Les élèves des écoles participantes entourés de députés du Parti conservateur