La petite Fadette de la romancière et dramaturge française, George Sand, c’est le roman que les organisateurs du Club de lecture virtuel mensuel de l’ACFO de Toronto ont choisi pour débattre de son contenu avec deux poignées de fidèles lectrices et lecteurs le 6 mai dernier.
Pour celles et ceux qui n’ont pas eu la chance de lire ce pavé de près de 300 pages, il s’agit d’un roman champêtre qui narre, dans un village central de France, les aventures d’une petite fille, Fadette, qui doit son surnom au fait qu’elle ressemble à un farfadet aux pouvoirs de fée.
À l’image de sa grand-mère, celle-ci jouit de la réputation d’être dotée de pouvoirs magiques lui permettant de guérir les hommes et les animaux, mais pas que! S’en suit alors une histoire d’amour où l’apparence et le monde matériel n’ont nullement leur place.
Du côté de l’auteure, George Sand, une femme à la destinée exceptionnelle, elle a su s’imposer au XIXe siècle comme une autrice de référence, et ce dans un milieu littéraire et un siècle assez machistes. Et pour preuve, pour les obsèques de la romancière, Victor Hugo a écrit un discours qui est resté dans les annales.
« Je pleure une morte, et je salue une immortelle. Je l’ai aimée, je l’ai admirée, je l’ai vénérée; aujourd’hui, dans l’auguste sérénité de la mort, je la contemple », peut-on y lire.
On peut donc comprendre aisément l’unanimité dont a fait l’objet ce roman auprès de la douzaine de participant-e-s à cet événement. En effet, une fois n’est pas coutume, tout le monde était d’accord sur la qualité d’écriture de ce livre et le caractère judicieux de ce choix, à l’instar de Collette qui assure pouvoir « parler pendant des heures entières de ce roman et de son auteure tellement son écriture est si plaisante à lire ».
Quant au prochain Club de lecture de l’ACFO, prévu pour le 10 juin prochain, il sera le dernier de la saison et braquera les projecteurs sur Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon du regretté, Jean-Paul Dubois.
SOURCE – Soufiane Chakkouche