Ce n’est pas parce que la COVID-19 fait encore des siennes que la vie culturelle doit s’arrêter! Plus que cela, l’art et la culture peuvent jouer le rôle d’une soupape en ces temps de crise, ou même celui de thérapie de groupe!

Et le groupe était considérable lors de la deuxième rencontre virtuelle de la série intitulée « Impressionnisme au musée d’Orsay, portrait d’artistes » organisée par la Bibliothèque publique de Toronto (TPL) en collaboration avec l’Alliance française.

En effet, ils n’étaient pas moins de 124 participants branchés depuis les provinces canadiennes, mais également depuis la France, l’Allemagne, le Mexique et les États-Unis à prendre part à la visite guidée et aux explications éclairées d’Ophélie Delacour, diplômée de l’École du Louvre qui intervenait depuis l’Hexagone dans ce qu’on pourrait qualifier de petit miracle 2.0.

Pour rappel, cette série comprend trois présentations dont la première, consacrée au prolifique Claude Monet, a eu lieu le 19 septembre dernier et la dernière, qui se déroulera le 14 novembre prochain, sera dédiée à l’avant-gardiste Berthe Morisot. Quant à la deuxième présentation qui fait l’objet de cet article, elle s’est passée le 17 octobre et braquait la lumière sur l’œuvre d’un troisième maître impressionniste qui a marqué d’un pinceau de fer l’histoire du troisième art à jamais.

Vous l’aurez certainement deviné, il s’agit d’Auguste Renoir, Pierre-Auguste Renoir de son nom complet, l’un des plus célèbres peintres français (mais pas que!) qui a donné, n’ayons pas peur de le dire, au courant impressionniste ses couleurs de noblesse.

« Pour moi un tableau doit être une chose aimable, joyeuse et jolie, oui jolie! Il y a assez de choses embêtantes dans la vie pour que nous n’en fabriquions pas encore d’autres », avait-il l’habitude de dire. Cela se sent et se touche des yeux sur l’ensemble de ses toiles, à l’image des Cavaliers au bois de Boulogne peinte en 1873 ou de La grenouillère produite en 1869, mais surtout du tableau Le bal du Moulin de la Galette considéré par ses pairs et par Ophélie Delacour comme le chef-d’œuvre suprême de l’impressionnisme.

Pour notre part, bien que cette peinture soit exceptionnelle et qu’on ne soit nullement spécialiste du genre – loin de là , notre œuvre préférée de cet artiste demeure La balançoire réalisée en 1876 et d’où émane, jusqu’à présent, une lumière vibrante, dansante presque. Toutefois, les goûts et les couleurs ne se discutent pas, n’est-ce pas ?

SOURCE – Soufiane Chakkouche

PHOTO – Le Bal du moulin de la Galette, toile d’Auguste Renoir de 1876