Toujours en quête de sensibilisation à l’histoire de la Ville reine, la Société d’histoire de Toronto a remis le couvert le dimanche 27 septembre avec une visite dédiée aux maires, à leur histoire et à leur impact sur l’évolution de la cité.
Divisé en deux groupes, l’un anglophone et l’autre francophone, le public venu nombreux s’est aventuré tout autour du parc St. James au coin des rues King Est et Jarvis, à la recherche des différents édifices et plaques commémoratives retraçant les faits marquants de ces derniers siècles. Le guide Gilles Huot s’est attaché à rappeler les origines du nom même de Toronto, donné par les Autochtones, avant de citer quelques grands noms. Les touristes et les Torontois curieux découvrent ainsi que les grands édifices du coin ont été, il fut un temps, désertés par les entreprises qui s’y étaient installées en raison de taxes trop élevées, leur préférant la banlieue et son espace.
Dans un contexte plus général, M. Huot rappelle la spécificité des maires de la province : « Contrairement aux États-Unis, où les maires sont puissants, les maires canadiens n’ont en général qu’une seule voix lors du conseil municipal ». Peu d’influence donc, jouant plus un rôle représentatif sur plusieurs plans que véritablement exécutif. Toutefois, leurs apports dans les décisions majeures de l’agglomération ne souffrent d’aucune remise en cause et ont permis de façonner l’environnement économique et social stable que le monde connaît aujourd’hui. De William Lyon MacKenzie à Barbara Hall, les traces laissées par les édiles n’ont eu de cesse de s’accumuler au fil du temps et aux coins des rues.
Environ 25 personnes ont donc suivi le guide sous le soleil avant de revenir au parc St. James, la tête pleine.
La prochaine visite de la Société d’histoire aura lieu le dimanche 4 octobre à 14 h et aura pour thème les parcs à chiens de la ville. Les compagnons canins sont également invités à prendre part à l’évènement qui conduira les intéressés aux parcs Allan Gardens, Barbara Hall, James Canning, Norman Jewison, Queen et University College. Aucune réservation n’est nécessaire pour les intéressés n’ayant pas de chien. Il suffit de se rendre au point de rendez-vous situé au coin sud-est de Jarvis et Carlton.
Photo: Gilles Huot illustre ses propos.