La soirée de repêchage de la nouvelle ligue d’Improvisation francophone (LIF) s’est tenue le 13 mars au Supermarket au coeur du quartier Kensington.
Chaque mois, la LIF propose un match d’impro et deux équipes s’affrontent. L’équipe gagnante est automatiquement sélectionnée pour le match du mois suivant. Les joueurs de l’équipe perdante, eux, ont le droit à une seconde chance à l’occasion d’une soirée de repêchage.
Cependant, cette soirée va plus loin et Mathieu St-Laurent, créateur de la ligue, explique : « C’est ouvert à tout le monde. Ce soir, on a accueilli deux nouveaux qui n’avaient jamais fait d’impro avant ».
Tout le monde peut profiter des soirées dites de repêchage pour venir faire de l’impro. « L’idée du repêchage c’est donc d’ouvrir la scène aux gens qui ont envie de s’essayer pour le plaisir ou juste envie de faire de l’impro sans la pression du match. On peut accueillir jusqu’à 20 joueurs et on peut venir sans faire partie de la LIF », précise M. St-Laurent. Par contre, « la priorité est quand même donnée aux gens qui sont inscrits sur notre liste ».
Séance de repêchage
Dix improvisateurs, dont certains joueurs de l’équipe perdante du mois précédent, se sont donc retrouvés pour la séance de repêchage. Au programme : échauffement physique pendant une vingtaine de minutes, puis échauffement mental appelé « séries de portraits ».
« Ce sont des exercices qui permettent de stimuler l’imaginaire rapidement et qui permettent de savoir comment se placer sur la scène. Il faut que ça devienne instinctif », explique Mathieu St-Laurent.
Puis, les joueurs ont fait un exercice d’écoute et de mémoire (l’impro téléphonique). Les francophones ont très bien relevé ce défi. Des improvisations libres ont également été faites par les joueurs qui étaient divisés en deux groupes.
Une belle soirée qui a permis aux improvisateurs expérimentés ainsi qu’aux deux petits nouveaux de l’impro de bien s’amuser.
Pour connaître le calendrier des matchs et des soirées de repêchage, consultez le site web de la LIF au improlif.ca.
PHOTO: L’impro, ça peut être vraiment physique!