Un opéra rock à la gloire d’Étienne Brûlé pour le 150e

La Société d’histoire de Toronto (SHT) élisait son nouveau conseil d’administration et faisait le bilan sur une année de programmation lors de son assemblée générale annuelle le lundi 24 octobre. L’occasion également de discuter de l’avenir et notamment de la programmation à l’occasion du 150e anniversaire de la Confédération.

Retour sur l’année 20015-2016
« Nous avons tenu toutes nos activités », notait en souriant le président sortant de la SHT, Christian Bode.
L’organisme, en très bonne forme financière, revenait sur la programmation. La SHT partage ses activités entre des conférences historiques sur différents thèmes (de l’histoire de la médecine au Canada aux Métis de l’Acadie) et des visites guidées des quartiers de la ville.
Ces « historitours » donnent également lieu à des partenariats exceptionnels, notamment avec certains organismes francophones tels FrancoQueer à l’occasion de la Franco Fierté. À noter également, la SHT a organisé cette année des visites spéciales sur le thème de la citoyenneté à la demande du ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté.

L’aventurier Étienne Brûlé
« C’est un projet pour les jeunes et par les jeunes » expliquait Lisette Mallet, tout juste élue présidente du conseil d’administration de la SHT devant les membres de l’organisme.
Le 150e anniversaire de la Confédération, en 2017, est un événement que la communauté attend avec impatience et pour lequel les organismes souhaitent marquer l’occasion.

La SHT prévoit, entre autres, de régaler pour l’occasion les spectateurs avec un opéra rock sur le thème de l’aventurier français, Étienne Brûlé.
C’est une classe de la commune de Champigny-sur-Marne, en France, enthousiasmée par le personnage, qui a monté la pièce et qui fera le déplacement jusqu’à Toronto. Une aventure qui est née il y a trois déjà!

C’est à la suite de la projection du documentaire À la recherche d’Étienne Brûlé de Danièle Caloz, membre de la SHT et responsable du projet qui sera présenté sur la scène de l’Alliance française le 2 mars, que les élèves de la Zone d’Éducation Prioritaire (ZEP) s’intéressent au personnage.
Ils se reconnaissent dans cet immigrant qui a tracé son chemin dans un environnement inconnu. « Les jeunes ont dit : on a les souliers d’Étienne Brûlé. On ne connaissait rien ici. » explique Danièle Caloz. La classe se formera autour de ce projet artistique qui a mûri avec les élèves. Une belle initiative et un beau projet à suivre.