Dans le cadre des activités de la Semaine nationale de l’immigration francophone, le Conseil scolaire catholique (Csc) MonAvenir présentait un atelier destiné aux nouveaux arrivants francophones qui songent à envoyer leurs enfants au palier secondaire dans une école de langue française.

Animé par Vitia Buaba Zam, travailleur en établissement dans les écoles du Csc MonAvenir, l’atelier a eu lieu le mercredi 7 novembre à l’école Sainte-Famille de Mississauga. Intitulée Tout ce qu’un parent doit savoir sur le système scolaire ontarien en vue d’assurer la réussite de son enfant, la présentation a donné lieu à un échange d’information importante pour les parents nouvellement arrivés du Québec, de France et même du continent africain.

Plusieurs participants voulaient savoir, entre autres, pourquoi il serait plus avantageux pour leurs enfants de fréquenter une école secondaire de langue française plutôt qu’une école anglaise qui offre le programme d’immersion française? Quelles sont les différences entre les deux systèmes? Et les avantages (s’il y en a) d’obtenir un diplôme d’études secondaires d’une école de langue française plutôt que d’une école anglaise?

L’animateur a fourni des éléments importants d’information pour ces parents, notamment des explications sur le système francophone conçu pour développer un citoyen canadien bilingue et à mieux le préparer pour le marché de l’emploi au Canada.

« Ce système veut que l’enfant apprenne autant à la maison, à l’école et dans la communauté », explique M. Buaba Zam.

Un guide des écoles secondaires pour les personnes nouvellement arrivées en Ontario a été remis à chacun des participants. La publication explique en détail les systèmes scolaires, le droit constitutionnel à l’éducation en langue française, les avantages d’une éducation en français et les matières enseignées dans les écoles de la province.

Le document traite également du programme d’actualisation linguistique en français qui favorise l’acquisition des compétences langagières de base et le développement d’une attitude positive quant à l’utilisation du français. Il a été conçu pour répondre aux besoins des élèves issus de familles où une autre langue est prédominante au foyer et qui ont souvent une connaissance limitée du français.

Bref, beaucoup de renseignements ont été transmis durant cette rencontre dans le but de mieux outiller les parents nouvellement arrivés dans la région et pour prendre les meilleures décisions possibles pour l’éducation et l’avenir de leurs enfants.

 

PHOTO: L’atelier a permis aux participants de mieux comprendre le système scolaire ontarien.