Parvenir à reproduire une tête et une queue de baleine à l’échelle est chose difficile. Mais quand ce sont des enfants de 7 ans qui y parviennent, cela devient admirable. Une exposition intitulée « Animaux grandeur nature » a eu lieu le 23 avril dans le gymnase de l’école La Mosaïque, présentée par les élèves de 1re année C et leur enseignante Marie Daigneault. Cette dernière ne tarit pas d’éloges sur le travail effectué par ses jeunes protégés : « Certains adultes ont reconnu les connaissances des enfants ».
Le savoir et l’apprentissage sont au centre de cet évènement artistique scolaire, car il entre dans le cadre du programme de sciences et technologie. L’objectif était de connaître les besoins des êtres vivants ainsi que leurs caractéristiques. Pour se faire, les élèves devaient choisir un mammifère, recueillir des informations et préparer, au choix, soit un livre, soit une maquette en pâte à modeler, soit une affiche décrivant l’animal. Un bon moyen de développer les connaissances, la sensibilité artistique et le vocabulaire nécessaire à une bonne compréhension du royaume animal.
Une fois tous les détails en main, les mesures réelles ont été prises afin d’offrir un résultat au plus près de la réalité. Enfin, tous les participants et les parents présents ont apporté leur contribution en peignant le tout, ensemble. Les adultes se sont attelés aux mélanges de peinture tandis que l’enseignant s’est chargée de trouver des images adéquates.
De quatre à cinq semaines ont été nécessaires pour préparer l’exposition : « C’est la première fois que nous faisons quelque chose de ce genre-là, confirme Mme Daigneault. Les difficultés que nous avons rencontrées se situent au niveau de l’investissement de l’enfant. Certains étaient motivés, d’autres non. »
Au total, 20 animaux ont été exposés, soit un par élève. « Presque toute l’école est venu visiter l’exposition, environ 250 personnes, ajoute-t-elle, réjouie. C’est la première fois que nous faisons une exposition de ce genre-là et c’est un succès. »
Le futur de ces créations animalières ne s’arrête toutefois pas ici puisque les jeunes ont souhaité les ramener chez eux. Même si entreposer le tout ne sera pas chose facile pour les heureux parents, compte tenu des dimensions, un tel engouement pour les sciences naturelles mérite bien un peu d’espace.