Le Mouvement ontarien des femmes immigrantes francophones (MOFIF) a tenu son assemblée générale le samedi 25 novembre au Collège Boréal. Cet organisme a pour mission de « travailler à la mise en place des conditions favorables pour améliorer la situation des filles et des femmes immigrantes francophones et favoriser leur intégration ainsi que leur participation active dans toutes les sphères de la société ».

Une vingtaine de femmes ont ainsi eu l’occasion d’élire des membres au conseil d’administration. Fayza Abdallaoui (Mississauga) et Nesrine Bouzit (Toronto) ont été réélues. Les nouvelles membres élues pour un mandat de trois ans sont Dieynaba Deme (Etobicoke), Ester Kayumba (Windsor), Marine Rigal (Toronto), Oureye Seck (Scarborough) et Yasmina Boubezari Kotevski (Ottawa).

La présidente de l’organisme, Fayza Abdallaoui, a dressé le bilan des trois dernières années, la dernière AGA ayant eu lieu le 25 janvier 2015. Au cours de cette assemblée, trois rapports annuels ont donc été présentés.

« Je suis ravie et soulagée des exercices fiscaux qui ont été éprouvants pour l’année 2015, stabilisateurs pour 2016 et enfin regonflés d’optimisme pour 2017 », a indiqué Fayza Abdallaoui dans sa présentation.

Le MOFIF a connu certaines difficultés au cours des dernières années telle la fermeture des locaux en 2014-15, mais l’organisme avait réussi à s’en sortir sans avoir de présence physique. Au cours des années 2015-16, le MOFIF a fait peau neuve avec une nouvelle identité visuelle et a aussi mis en place un projet d’envergure en partenariat avec OCASI en 2016-17, soit une campagne d’éducation publique visant à accroître la sensibilisation du public autour de la problématique de la violence faite aux femmes et du harcèlement auprès des immigrants.

Pour Fayza Abdallaouik, les prochaines élections provinciales seront cruciales pour l’organisme. « Il est très important qu’on s’équipe, qu’on comprenne les enjeux, qu’on sache comment voter. Il est temps que les députés commencent à recevoir des lettres de la part des francophones », commente-t-elle.

La nouvelle équipe devra prendre le temps de se connaître, de discuter et de s’informer sur certains enjeux qui pourront avoir des répercussions sur la planification stratégique du MOFIF. L’organisme a un agenda chargé, mais la nouvelle équipe est prête à relever le défi.