La 10e année d’exercice de FrancoQueer s’ouvre et cet anniversaire méritait bien une assemblée générale d’importance afin de faire en sorte que les 12 mois à venir se passent dans les meilleures conditions possibles.

« Le conseil d’administration de FrancoQueer est complet et comprend une grande diversité : jeunes, femmes, hommes, aînés et alliés gais et bisexuels, vivants avec le VIH, issus des milieux sociocommunautaires, gouvernementaux, scolaires, médicaux, luttant contre le VIH et contre la violence faite aux femmes. », liste fièrement le co-président Jean-Rock Boutin. L’ouverture étant la valeur fondamentale prônée par l’organisme, les membres l’ont visiblement appliquée à la lettre. 

En guise d’introduction, les détails de l’année financière du 1er avril 2014 au 31 mars 2015, qui fut incontestablement la plus profitable jusqu’ici. Des appuis financiers plus importants ont donc été reçus lors de cet exercice, avec pour but d’assurer deux projets majeurs : Franco-Fierté et l’évaluation des besoins des immigrants et réfugiés francophones LGBTQIA de la province. « Nous avons eu notre lot de projets, de rires, d’énervements, de désillusions, d’espoirs mais aussi de bonheur, ajoute M. Boutin. Je pense à la Franco-Fierté, qui grandit année après année, jusqu’à devenir un moment incontournable de la scène culturelle francophone de Toronto, et de tout l’Ontario. »

Un hommage appuyé aux bénévole et à leurs 3800 heures de travail s’ensuivit, ainsi qu’aux membres de l’administration et à leur dévouement. Les aides ont même amené FrancoQueer à embaucher des contractuels, dont une consultante et conseillère en établissement et intégration, ainsi qu’un stagiaire. Quant à l’avenir, les principaux défis sont de taille même s’ils demeurent pour ainsi dire les mêmes : ressources humaines et financement. Ceci afin de répondre aux besoins croissants d’une clientèle particulière dans de nombreux domaines.

Les initiatives ponctuelles ont également eu droit de cité, à l’image de la campagne de sensibilisation Capotes au Max et la création d’un site internet censé informer sur la santé sexuelle et la prévention des maladies sexuellement transmissibles. La question de l’accueil des étrangers LGBTQ persécutés dans leur pays d’origine a bien entendu été évoquée et constitue l’un des points d’orgue de l’organisation.

Photo: Le nouveau conseil d’administration de FrancoQueer