Richard Caumartin

Les dirigeants du Collège Boréal sont en tournée provinciale depuis quelques semaines pour consulter 27 collectivités francophones sur 36 sites, dont 7 campus, afin de développer son plan stratégique 2025-2030.

C’est le président du collège, Daniel Giroux qui menait la délégation de passage à Hamilton, Mississauga et Toronto les 12, 13 et 14 février, accompagné entre autres de Marc Despatie (directeur des Communications et des Relations gouvernementales), Carole Nkoa (vice-présidente pour le Centre-Sud-Ouest) et Érik Labrosse (directeur du Bureau de la qualité, de la recherche et de la planification stratégique et animateur des rencontres de planification).

Au programme de ces consultations : avoir une discussion enrichissante, répondre à quatre questions et donner un aperçu des prochaines étapes. Lors de ces rencontres, le travail se faisait en petits groupes de deux à cinq personnes qui étaient munis d’un ordinateur portable sur lequel les questions étaient affichées.

La première question était « Quels mots ou phrases utiliseriez-vous pour décrire Boréal aujourd’hui? » Lors de l’échange à Mississauga, les mots qui sont ressortis de la trentaine de participants étaient « inclusif, accessibilité, diversité et partenariat ».

Pour la question « Que devons-nous améliorer pour aller de l’avant? », la réponse la plus populaire était de préparer les étudiants pour mieux participer au marché du travail afin de les aider à être indépendants. Un autre point important qui est ressorti de ces réponses est la qualité des services : dimension humaine et viser la qualité de ces services en termes d’impact sur la clientèle.

Puis pour la troisième question – « Quelles devraient être nos principales priorités pour les trois à cinq prochaines années? », les répondants s’entendaient sur la création de partenariats stratégiques avec des organismes communautaires et le secteur corporatif, le renforcement des liens avec la communauté, la pénétration des marchés à l’extérieur du Canada et l’ajout de nouvelles langues.

Finalement, à la question « Lorsque vous imaginez 2030, à quoi ressemble le succès pour le Collège Boréal? », l’auditoire a parlé de l’existence de groupes professionnels qui, diplômés de Boréal, ont décroché un emploi et deviennent des mentors. Quelques anglophones aimeraient que Boréal deviennent l’endroit spécifique et reconnu pour la jeunesse bilingue inscrite à des programmes de qualité dans les secteurs du commerce, de la santé, etc. Un autre souhait relevé est de voir le Collège Boréal ouvrir d’autres campus ailleurs au Canada.

Parmi les points mentionnés à Toronto : renforcer les capacités de Boréal (appui des effectifs étudiants, du personnel, etc.), continuer à promouvoir le respect de la diversité et poursuivre l’engagement du Collège auprès des collectivités.

« Partenaires, membres de nos équipes et étudiants jouent un rôle primordial dans la vision de notre établissement », a indiqué Gilles Marchildon, directeur du campus de Toronto.

« Aujourd’hui, nous ne faisons qu’entamer le dialogue. À partir de nos observations et de nos hypothèses, nous devons maintenant mettre la table pour une vision claire et succincte afin de donner une cohérence quotidienne à nos actions, conclut Daniel Giroux.

« Cet été, nous analyserons toutes les réponses et suggestions ressorties des consultations et un plan provisoire sera présenté au conseil d’administration à l’automne. Le nouveau plan sera prêt en mars 2025. »

Le président a aussi annoncé en primeur que le Collège Boréal ouvrira un campus à Tunis, en Tunisie, avec deux programmes dès septembre 2024.

Photo : En tournée dans le Centre-Sud-Ouest, les dirigeants du Collège Boréal ont consulté la communauté torontoise au campus de La Distillerie.