L’archevêque de Toronto, le cardinal Thomas Collins, a béni l’École élémentaire catholique du Sacré-Cœur, devant un parterre d’enseignants, de parents et d’enfants le samedi 23 mars.

Vêtu de la soutane et de la chape rouges propres à son rang, Son Éminence Thomas Collins a béni les crucifix qui seront accrochés près des tableaux des salles de classe de l’école. Il a ensuite fait le tour de ces salles, les aspergeant vigoureusement d’eau bénite. L’Évangile avait auparavant été lu par un prêtre de son diocèse. Il s’agissait de la parabole de la maison bâtie sur le roc. Un Évangile de circonstance, puisqu’il traite de l’importance de bâtir de profondes fondations pour une maison solide. Un message à prendre au premier degré d’une part (on ouvre officiellement une école), mais aussi à un degré plus spirituel. L’éducation des enfants pouvant être les fondations sur lesquelles la communauté, la maison, repose.

Et les fondations de l’école du Sacré-Cœur sont particulièrement profondes, puisque la première école de ce nom a été fondée en 1888 dans le sous-sol de l’église du Sacré-Cœur. Le premier édifice abritant exclusivement l’école a été bâti en 1891.

Après la bénédiction, plusieurs intervenants ont prononcé de brefs discours. « Avec sa riche histoire, sa longue tradition et ce nouvel édifice, l’école du Sacré-Cœur demeure incontestablement un joyau de l’éducation catholique de langue française au cœur de la Ville reine », a mentionné avec fierté Nathalie Dufour-Séguin, présidente du Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud (CSDCCS).

Pour le conseiller scolaire de Toronto Sud, Claude-Reno D’Aigle, avec le déménagement de l’école du Sacré-Cœur sur la rue Essex, « c’est un tout nouveau chapitre de l’histoire de l’éducation de langue française à Toronto qui commence ».

Pour sa part, le directeur de l’éducation, Réjean Sirois, a salué le dévouement de la directrice de l’école, Geneviève Gareau-Mossé, et des membres de son personnel qui sont tous « animés par la passion et l’enthousiasme pour l’éducation catholique de langue française et pour les élèves qui leur sont confiés ».

Cette école est une des trois nouvelles écoles acquises par le CSDCCS pour la rentrée 2012 à Toronto. Il s’agit de l’ancienne école Essex West Public School. La transaction s’élevait à 5,54 millions $.

Photo : De gauche à droite : Réjean Sirois (CSDCCS), le conseiller municipal Mike Layton, le président du conseil d’école David Deschênes, Nathalie Dufour-Séguin (présidente, CSDCCS), le cardinal Thomas Collins, Geneviève Gareau-Mossé (CSDCCS), Nicole Bradley (CSDCCS), le conseiller scolaire Claude-Reno D’Aigle et le père Justin Desroches.