La Société des sculpteurs du Canada (SSC) en partenariat avec l’Alliance française a organisé un vernissage à la galerie Pierre-Léon, à Toronto le 11 octobre intitulé Réflexions en marge.

Le public a pu découvrir le travail de neuf artistes qui ont présenté une de leurs sculptures. Huit d’entre eux, présents à la soirée d’ouverture, ont eu l’occasion de discuter de leurs arts en privé avec les personnes qui le désiraient.

Créée en 1928 ainsi que financée et gérée par les artistes, la Société des sculpteurs du Canada (SSC) a pour mission de faire la promotion et de présenter le travail de ses 104 membres.

Promouvoir la sculpture canadienne dans des galeries à travers le Canada et également dans sa propre galerie située au 500, rue Church à Toronto demande beaucoup de travail. C’est la présidente Judi Michelle Young qui gère les relations avec les différentes galeries partout au pays et notamment à l’Alliance française.

Tous les artistes étaient fiers de présenter leurs sculptures. C’est le cas notamment de Bastien Martel venu présenté Destin incognito, une sculpture imposante faite en acier représentant un homme vêtu d’un chapeau melon et d’un parapluie. C’est avec passion que l’artiste a parlé de son œuvre exposée pour la première fois.

Mesurant plus de sept pieds, c’est la plus grosse pièce que M. Martel ait réalisée. « Il y a une inspiration surréaliste dans cette sculpture. Cela représentait un certain moment dans la culture occidentale. Tout le monde, peu importe la classe sociale, portait un chapeau melon avec le veston, le manteau. Il y avait une espèce d’anonymat. Cet aspect-là m’intéressait », explique l’artiste.

Les œuvres de Elaine Jacques, Edward Falkenberg, Marc-André Jacques Fortier, J Mac, Bastien Martel, Peter Shoebridge Dina Torrans et Tsuii Yiin, peuvent être vues à l’Alliance française de Toronto jusqu’au 9 novembre.

 

Photo : la sculpture de Peter Shoebridge.