Tout récemment, la pâtisserie Nord Lyon a ouvert ses portes à la clientèle de Toronto. Située à l’intersection des rues Queen et Bathurst au centre-ville, c’est une place immense qui, dès que les mesures de sécurité permettront le retour à l’intérieur, offre l’endroit idéal pour siroter son café. Pour l’instant, tous les pains, pâtisseries et collations de Nord Lyon sont disponibles pour emporter seulement.
Richard Cici, le propriétaire de Nord Lyon, est au Canada depuis deux ans à peaufiner son rêve d’ouvrir sa boulangerie. Comme le nom de la boutique l’indique, M. Cici et sa femme arrivent de Lyon, capitale de la gastronomie française, où ils travaillaient dans l’industrie de la restauration depuis plus de 30 ans.
Tous les deux sont très contents d’être ici. « Les gens sont très sympathiques et on aime beaucoup notre voisinage », exprime l’heureux propriétaire. Quand sa femme et lui sont venus au Canada pour un premier voyage en 2017, ils sont rapidement tombés en amour avec le pays et ont décidé d’établir leur commerce dans la capitale ontarienne.
Nord Lyon est une ode à l’art de la création de viennoiseries. Tout est fait à la main dans leur cuisine avec le plus grand soin envers l’intégralité des produits et la propreté des lieux.
Beaucoup d’argent a été investi pour l’achat de matériel des plus sophistiqués qui arrive directement de France. Les divers accessoires et équipements qui se retrouvent sur les tablettes de cette cuisine à deux étages sont utilisés pour faire le mélange des macarons, la pâte des croissants ou même des pâtes fraîches.
M. Cici utilise du beurre en provenance de France pour ses croissants puisqu’il en obtient un meilleur goût. Nord Lyon dispose même d’un ascenseur de service sur ces trois étages pour faciliter les déplacements de plats lourds. Pendant les travaux de rénovation qui ont duré un an, Richard Cici et son équipe ont vraiment pensé à tout.
En plus de ses 10 employés embauchés localement, Nord Lyon compte aussi trois pâtissiers spécialisés. « Si on désire faire un truc de qualité artisanale, il faut des gens spécialisés », indique sans hésitation M. Cici.
Il suggère une des spécialités de l’endroit à essayer : les éclairs Nord Lyon. Un succès garanti pour les clients. « La fabrication artisanale est facile à identifier. Si un éclair est tout droit et que rien n’en dépasse, il n’est pas de création artisanale et ne va pas être aussi bon que celui de Nord Lyon! », confie-t-il avec un délicieux sourire.
De plus, pour éviter des risques de contagion pendant la pandémie, Nord Lyon n’accepte pas d’argent comptant et fonctionne avec un système de carte de paiement. En éliminant la manipulation d’argent, M. Cici et son équipe peuvent assurer un plus respect des règles sanitaires. « C’est sûr qu’avec la COVID-19 nous sommes encore plus vigilants avec les mesures sanitaires et le système de carte de paiement permet de minimiser les contaminants potentiels », explique-t-il. La carte est remise au client à l’entrée et enregistre ses achats, puis à la sortie, celui-ci règle l’addition.
Pour l’avenir, Nord Lyon prévoit la vente de produits végétaliens ou avec ingrédients spéciaux pour les personnes ayant des allergies ou certaines préférences alimentaires. Au deuxième étage, Richard Cici prépare aussi ce qui deviendra une chocolaterie avec sa table en marbre et divers frigos à température ultra précise. Nord Lyon offrira ses premiers chocolats sous peu.
« Nous voulons pouvoir offrir à nos clients une expérience où ils trouvent tout ce qu’ils veulent à un même endroit. Souper, collation et dessert. », confirme-t-il.
M. Cici a hâte de pouvoir ouvrir la salle à manger intérieure. Pour lui, l’important c’est de bien recevoir les clients afin qu’ils se sentent à l’aise dans un environnement relaxant, où des produits de qualité sont offerts à prix raisonnable.
Pour le temps des Fêtes, Nord Lyon mettra en vente une bûche de Noël que les clients pourront commander à l’avance. Les bûches seront faites à la main à l’ancienne.
Pour plus de renseignements : https://nordlyon.com/
PHOTO – Un nouvel employé dernière le comptoir de service
SOURCE – Élodie Dorsel