La Cité, le Collège Boréal et l’Université Saint-Paul ont signé, le mercredi 1er février, une série d’ententes d’arrimage qui permettront de faciliter la transition des élèves collégiaux vers les études universitaires.
Grâce la signature de pas moins de 35 ententes, des étudiants du Collège Boréal et de La Cité bénéficieront d’une transition facilitée du collège à l’université. En effet, après l’obtention de leur certificat collégial, les étudiants, dont la filière correspond aux ententes d’arrimages et qui souhaiteraient poursuivre leurs études, auront désormais l’occasion de suivre des études universitaires pour l’obtention d’un baccalauréat en deux ans au lieu des quatre années réglementaires.
« Ce n’est pas grave de changer de parcours au cours d’une scolarité, notait Chantal Beauvais, la présidente de l’Université Saint-Paul. Vous êtes dans la bonne génération pour cela. »
Vicky Lefebvre, une diplômée du programme de journalisme de La Cité venait témoigner de son parcours, elle qui a bénéficié de ce type d’arrimage : « Quand je suis sortie de La Cité, j’avais déjà un emploi au bout des bras. Mon choix était de m’arrêter là ou de continuer ». La jeune fille prend la décision de profiter de l’entente pour se lancer dans des études en communication sociale dont elle obtiendra le bac d’ici le mois d’avril. « Merci de rendre les études universitaires davantage accessibles et de nous ouvrir plus de portes », ajoutait l’étudiante.
« Ces ententes vont permettre à un nombre croissant d’étudiants de faire des études », observait Louise Bourgeois, la présidente de La Cité, ajoutant que les arrimages représentent « deux ans de moins d’études pour arriver au même endroit ».
La Cité scelle ainsi 21 nouvelles ententes avec l’Université Saint-Paul. Des ententes qui s’ajoutent aux 13 déjà existantes.
Du côté du Collège Boréal, ce n’est pas moins de 14 ententes qui ont été signées le 1er février. Son président Daniel Giroux s’annonçait particulièrement fier de ces passerelles francophones, preuve d’une « stratégie concertée pour les étudiants et l’ensemble de la communauté francophone ».
En plus de faciliter l’accès aux études supérieures aux étudiants, ces ententes 2+2 devraient donc permettre de privilégier les études en langue française.