Depuis près de 30 ans, le festival Word on the Street fait connaître le monde de la littérature et de l’édition aux Torontois. La mouture 2018 de l’événement n’était pas différente en ce qu’elle a permis à plus d’un de découvrir des auteurs canadiens de talent dont de nombreux francophones.

En effet, le festival, qui s’est tenu le dimanche 23 septembre au Centre Harbourfront, comprenait un volet consacré au fait français. Ainsi, sur une scène commanditée par le Conseil scolaire Viamonde, des écrivains franco-ontariens (Aurélie Resch, Didier Leclair, Mireille Messier, etc.) se sont succédé pour se confier quant à leur art et leurs expériences professionnelles. À deux pas, plusieurs kiosques permettaient aux passants de se procurer des ouvrages en français pour tous les goûts et tous les âges, d’autres d’en apprendre davantage sur les organismes liés à la diffusion de la littérature francophone et à la promotion de la lecture et de l’écriture : l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, les Éditions Quatre Libertés, le Regroupement des éditeurs franco-canadiens, etc.

Fort heureusement, la belle température était au rendez-vous. C’est sans doute ce qui explique, en partie du moins, l’affluence importante, plusieurs ayant même choisi de venir en famille. De manière générale, ce festival permet aussi à chacun de se familiariser avec différents styles littéraires et de rencontrer un grand nombre d’auteurs. La presse écrite est également présente, journaux et magazines profitant de l’occasion pour se faire mieux connaître et augmenter leur lectorat. D’autres activités marquent cette journée : concours, jeux pour les enfants, séances de lecture publique, etc.

Bref, Word on the Street constitue bien plus qu’une foire du livre. Pour les auteurs et tous ceux qui travaillent dans le milieu de l’édition, il s’agit d’une occasion parfaite pour donner le goût de la lecture à la population, en particulier les plus jeunes – un impératif en cette époque où l’imprimé, sous toutes ses formes, perd du terrain dans les habitudes quotidiennes de bon nombre de gens. Pour le commun des mortels, il s’agit d’une fenêtre ouverte sur un univers où l’imagination ne connaît pas de limite : celui de la littérature.

 

PHOTO : Les badauds ont afflué au Centre Harbourfront.