Deux peintres amateurs présentaient leurs toiles au public le jeudi 12 janvier. Réunis à la galerie Luc Sculpture, Gabriel Osson et Rémy Gagnon ont mis sur pied l’exposition Fioritures qui présente les toiles des deux artistes en herbe. Collègues de bureau, ils partagent la même sensibilité pour l’art et préparaient ce projet d’exposition depuis quelques années déjà.
« Rémi et moi travaillons ensemble au ministère de l’Éducation depuis une dizaine d’années. Nous savions que chacun faisait de la peinture. On se montrait nos tableaux et on se disait : on devrait faire une exposition ensemble et donc voilà! On s’est décidé », raconte Gabriel Osson.
Le peintre amateur peint depuis son plus jeune âge. Véritable plaisir pour l’artiste, la peinture lui permet notamment de sortir du quotidien, le temps d’un tableau.
« Je peins depuis que j’ai 12 ou 13 ans. Ce n’est pas une passion, c’est plus un plaisir, rapporte-t-il. La peinture permet de s’échapper. Quand je peins, j’oublie tout. »
Les tableaux qui ornent les murs de la galerie et réalisés pour l’exposition resplendissent de couleurs avec lesquelles Gabriel Osson joue dans une série de jets libres et de formes déstructurées.
« Mon inspiration est vraiment intérieure. Je vais partir d’une simple idée. Je pars, par exemple, des couleurs. L’idée des fioritures est l’effet d’un hasard, j’ai tenté, j’ai versé la peinture sur la toile et ça a marché », dit-il.
Pendant un temps adepte du figuratif, Gabriel Osson confie peindre beaucoup dans sa cuisine, et est revenu à son premier amour : l’abstrait.
Un goût que partage son collègue de travail et d’exposition Rémy Gagnon. Lui qui a étudié en architecture a voulu se lancer dans la peinture sur le tard suite à des émissions télévisuelles sur l’art de peindre.
« J’écoutais souvent une émission sur la peinture à la télévision. À un moment, j’ai dit à ma femme que j’aimerais ça faire de la peinture à l’huile. J’ai appris avec quelques cours du soir et quelques livres que j’ai achetés. »
Entre paysages et formes fantomatiques, Rémy Gagnon joue avec les formes et les couleurs pour un rendu poétique, lui qui recherche l’abstrait pour sa spontanéité.
« Je m’en vais avec les couleurs et le résultat peut marcher ou non. Je joue beaucoup avec la couleur. J’en ai dans la tête quand je commence une peinture », confie l’artiste. Une belle exposition en duo qui donne la part belle à l’imaginaire.
Fioritures est présentée à la galerie Luc Sculpture jusqu’au 5 février.