Parvenir à reconnaître les éléments d’une bonne histoire n’est pas chose aisée. Que ce soit celle d’une série télévisée ou d’un roman, elles disposent toutes de leurs caractéristiques propres qui jouent en leur faveur ou, au contraire, en leur défaveur.

Pourtant, même si les divers spectateurs peuvent aisément juger de la qualité d’une trame après avoir visionné ou lu une œuvre particulière, il n’est pas forcément aisé de mettre le doigt sur ce qui fonctionne ou sur ce qui fait défaut. Bien sûr, les goûts et les couleurs font en sorte que chacun aura un avis bien personnel sur la question, mais certains mécanismes permettent justement de séduire le plus grand nombre. Ce sont précisément ceux-ci que la dramaturge Linda McCready se propose d’analyser avec les personnes présentes au souper de l’Association des femmes d’affaires francophones (AFAF) de Halton-Peel qui aura lieu le 22 janvier au restaurant Michael’s Back Door, situé au 1715, chemin Lakeshore Ouest à Mississauga.

Titulaire d’un baccalauréat en traduction et actuellement conseillère principale en politiques et programmes pour le gouvernement provincial, Mme McCready possède un bagage professionnel indiscutable ainsi des compétences dans d’autres domaines primordiaux comme la rédaction de pièces de théâtre qu’elle pratique depuis 2008 et dont certaines ont été jouées par la troupe Les Indisciplinés. Occupant l’échelon le plus haut de l’organisation Toastmasters International, elle fait figure d’autorité dans un grand nombre de secteurs.

Une bonne histoire, aussi anodine qu’elle puisse être, peut être utilisée de plusieurs façons : « On se demande comment utiliser cela dans la communication, ça nous aide à nous ouvrir l’esprit », explique la présidente de l’AFAF Diane McLaren. Selon elle, une femme d’affaires digne de ce nom a tout à gagner à connaître le domaine des histoires : « Quand on parle aux gens, la seule façon de se souvenir c’est une bonne histoire, de donner la parabole. Je m’en sers dans mon travail, c’est comme donner une image, c’est la même chose que quand les enfants vont à l’école ».

Entre 20 et 30 personnes sont attendues et, même si finalement il y en a moins au rendez-vous, cela restera malgré tout un succès confie Diane McLaren.

Ce souper fait partie des rendez-vous mensuels de l’AFAF, qui tient à regrouper ses membres autour d’un maximum de sujets, afin qu’elles puissent explorer toutes les possibilités pour mener leur vie professionnelle à bien.

Pour tout renseignement : www.afaf.ca