Un atelier d’écriture, offert le samedi 8 novembre par l’auteur Paul-François Sylvestre à la Bibliothèque publique de Toronto, invitait les écrivains en herbe à raconter un événement qui a façonné leur identité. Cet atelier a permis de répondre aux questions que suscite la préparation au concours de création littéraire Écrire pour se raconter des Éditions David. À l’issue du concours, une cinquantaine de textes seront sélectionnés pour être publiés dans un recueil collectif au printemps prochain. 

Ce concours lancé pour la seconde fois par les Éditions David est ouvert à tous les francophones et francophiles de 18 ans et plus, vivant en Ontario. Un seul texte en français de 750 à 1500 mots pourra être déposé avant le 31 janvier 2015, et ce, seulement s’il n’a jamais été publié. L’an dernier, le thème du concours s’orientait autour d’histoires d’enfance, ce qui a donné lieu à un premier recueil de textes intitulé Souvenirs d’enfance. Cette année, le thème amène l’écrivain à développer les évènements qui ont pu façonner, modifier ou encore confirmer son identité. 

Mais qu’est-ce que l’identité? C’est la question à laquelle Paul-François Sylvestre a répondu, tout en clarifiant les attentes du concours quant au contenu et au style du texte. Autour de la table, des participants venus d’horizons différents, parmi lesquels figuraient musiciens, traducteurs, professeurs, artistes ou encore bloggeurs. Ces passionnés de l’écriture ont participé à cet atelier car ils souhaitaient structurer leur façon d’écrire. 

Au programme : définition du sujet et de ce que peut être « l’identité », quelques rappels de la structure du schéma narratif et de ses composantes, des figures de style, de l’incipit, la métaphore et, pour terminer, des exercices d’écriture et de précieux conseils pour le concours. 

Selon Paul-François Sylvestre, « l’identité » sujet-coeur du texte peut prendre différente formes : elle peut-être linguistique, religieuse, culturelle, ethnique, sexuelle, politique, maritale, de genre, etc. Une fois l’identité trouvée, l’écrivain est libre de choisir le ton qui va rythmer son histoire, qu’il soit sentimental, mystérieux, philosophique ou encore dramatique. 

L’une des participantes, Geneviève Desrochers, s’est inscrite à l’atelier car elle a toujours été intéressée par la lecture, la littérature et l’enseignement. Elle a ouvert son blogue « Naissance d’une mère bipolaire » il y a trois ans sur lequel elle parle d’un sujet dont on entend encore peu parler, le syndrome post-partum et traits de psychose qui touche à peu près une femme sur 1000 après l’accouchement. Elle pense s’inspirer de cet événement qui a façonné son identité pour le concours littéraire. 

Les ateliers sont gratuits et ont pour but de stimuler la participation des francophones à ce concours. Alors les passionnés d’écriture sont invités à prendre la plume pour raconter un événement qui a façonné leur identité! Les ateliers se dérouleront jusqu’au 15 décembre. Pour plus de renseignements, rendez-vous sur www.seraconter.com.

Photo : Des participants à l’atelier