« Nous sommes convaincus qu’un jour l’offre active ne sera plus simplement « Bonjour/Hi », mais qu’elle sera un accès vrai, véritable à tous les services pour les francophones. »

La présidente sortante de Reflet Salvéo, Marlène Thélusma- Rémy, menait sa dernière assemblée générale annuelle et que désirer de plus que la salle de l’Auberge francophone soit remplie des visages familiers de la communauté francophone de Toronto.
Tous avaient répondu présent pour assister à l’assemblée générale annuelle d’un organisme qui a su s’imposer comme étant l’un des acteurs incontournables pour l’accès des francophones aux services de santé.

Isabelle Girard, élue nouvelle présidente du CA
Après deux années à la tête du conseil d’administration (CA), Marlène Thélusma-Rémy passe le relais à la main bien assurée d’Isabelle Girard. Largement connue de la communauté francophone pour son rôle de directrice générale des Centres d’Accueil Héritage depuis quatre ans, Mme Girard prend le poste dont elle occupait la vice-présidence.

En plus d’une nouvelle présidente, le CA accueillait quatre membres dans ses rangs élus en tant que représentants de la communauté : Solange Belluz du campus Glendon, Dave Champagne, bénévole dans de nombreux organismes, Sylvie Lavoie, bénévole à l’ACFO-Toronto, et Nicolas Ng, chercheur à l’hôpital Toronto General. Reflet Salvéo est décidément entre de bonnes mains.

Rapport annuel
Dans son rapport annuel, le directeur général de Reflet Salvéo, Gilles Marchildon, a rappelé l’importance du lien privilégié développé avec les Réseaux locaux d’intégration des services de santé.

« Notre rôle principal, c’est d’être engagé dans la communauté et d’aller chercher les contributions dans la communauté », a indiqué M. Marchidon, posant Reflet Salvéo comme un « interprète » de la communauté francophone.

Un interprète qui formule des recommandations grâce à des contacts continuels avec la communauté francophone. Études, sondages, consultations, concours, tout au long de l’année Reflet Salvéo a développé différent outils pour entendre et répondre aux besoins de la communauté. En exemple, on peut noter le travail mené l’année durant sur les questions de santé mentale, thème encore tabou dans la société.

« Il y aura peut-être un moment où les francophones n’auront pas besoin de Reflet Salvéo pour s’adresser au système de santé. Ce n’est pas pour demain, mais ce vers quoi nous tendons idéalement », concluait son directeur général.

Laurence Stenvot