Une vingtaine de francophones se sont rendus au Collège Glendon pour voir la dernière création théâtrale des Indisciplinés : « Münchhausen – ou les machineries de l’imaginaire ».
La pièce du Québécois Hugo Bélanger mise en scène par Jean-Nicolas Masson raconte les aventures fantastiques de la troupe de théâtre Galimard & Fils transportée dans l’univers « véritable et véridique » du Baron de Münchhausen. Fous rires garantis!
Le rideau s’ouvre sur Gustave Galimard (Alex Nanot) et l’inspectrice du gouvernement (Geneviève Brouyaux) dans un décor très minimaliste composé d’une estrade et d’un échafaudage.
Ce côté dépouillé est une aubaine et permet aux spectateurs de se concentrer sur le jeu des comédiens, tous excellents dans leurs rôles respectifs. Et c’est là qu’ils impressionnent, car ils avaient presque tous à interpréter plusieurs rôles dont Lina Berrada, en régisseuse du théâtre Galimard et en impératrice de la lune, ou Antoine Zeiger, qui arrive en fausse sirène avec sa jupe à paillettes et ses chaussettes à demi mises. Une image surprenante et drôle à la fois. On le retrouve quelques minutes plus tard en Eugène, un acteur un peu benêt mais très attendrissant.
Et du côté de la mise en scène ? Elle est simple et efficace. Seul petit bémol, les acteurs qui ont peut-être un peu trop la bougeotte! Mais ce n’est pas très important. Le texte bourré d’humour fait oublier les petits défauts.
L’histoire défile à toute vitesse sans temps mort. On ne s’ennuie donc pas une seule seconde. C’est l’une des meilleures pièces que Les Indisciplinés ont jouée depuis deux ans.
Ce grand affabulateur de Münchhausen a encore une fois fait rêver les spectateurs avec ses aventures rocambolesques, surnaturelles et extravagantes. Ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller voir cette super pièce pourront retrouver l’équipe des Indisciplinés en septembre pour la célébration de leur 10e anniversaire. Que le temps passe vite!
PHOTO: Laurent Guérin, Imène Benaïssa, Antoine Zeiger, Marc Daneault et Alex Nanot