Un an après l’arrivée des premiers réfugiés syriens, le musée Aga Khan qui a pour mandat de d’offrir à ses visiteurs une fenêtre sur l’héritage artistique, scientifique et intellectuel islamique, a décidé de faire un cadeau de fin d’année aux nouveaux arrivants syriens.
Le musée a pris la décision d’offrir l’entrée à l’exposition Syria : A Living History à ces nouveaux arrivants et à leurs familles d’accueil. L’occasion pour ces derniers de retrouver, le temps d’une exposition, le pays qu’ils ont quitté.
« Nous voulons accueillir tous les nouveaux arrivants syriens dans ce pays et assurer qu’eux et leurs familles d’accueil aient la possibilité de nous rejoindre pour cette célébration de l’histoire syrienne et de sa diversité », déclare Henry Kym, directeur du musée Aga Khan.
L’exposition Syria : A LivingHhistory retrace 5 000 ans d’art et d’histoire syrienne mettant en lumière l’héritage des diverses civilisations qui ont construit la Syrie, en passant par les dynasties mésopotamienne, grecque, romaine byzantine, persane, ottomane et arabe.
Un multiculturalisme qui fait écho à la diversité culturelle qui forme le Canada.
« Rendre l’art accessible à tous a toujours été inscrit dans notre mandat et ce programme de sensibilisation ne fait pas exception. Nous voulons que les Syriens réalise l’importance que nous donnons à leur arrivée dans ce pays et qu’ils comprennent qu’ils sont une part vibrante de la mosaïque culturelle du Canada », annonce Henry Kym.
Syria : A Living History, présentée jusqu’au 26 février 2017, connaît un beau succès populaire. Mélangeant passé et présent, l’exposition démontre de la résilience syrienne et écrit un message d’espoir pour un pays mis à mal par la guerre civile.
« Quand on dit Syrie, on pense Daesch, mais la Syrie c’est aussi des gens comme nous avec une vie contemporaine très vibrante, mentionne Éric Pellerin, chef du département créatif du musée Aga Khan et responsable des expositions. Damas était une grande ville très cosmopolite. On voulait justement mettre en valeur cette richesse-là », expliquait Éric Pellerin.